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Synopsis
Le réalisateur nous plonge dans l’univers clos des futures Spetsnaz, unités d’élite de l’armée russe, sur les pas de son cousin Dima : la vie et les étapes de formation des jeunes recrues, dévouées corps et âmes à la patrie, de leur parcours du combattant dans la boue, aux manœuvres en forêt entre explosions et rafales jusqu’à l’examen final pour devenir béret rouge. En parallèle, les parents de Dima affrontent le vide laissé par son absence.
Drame familial sur un deuil impossible et documentaire sur les Spetsnaz, unité d'élite de l'armée russe, "Le Fils" réalise…
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Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
Étonnante insertion dans le monde des bérets rouges de l’armée russe, à la recherche des traces et des souvenirs d’un cousin « mort au combat ». Poignant.
Un visiteur
4,0
Publiée le 29 mai 2019
Le Fils est un film gracieux fait de pudeur et de poésie. Cette oeuvre est double : elle montre la froideur d'un engagement militaire et l'amour débordant d'une famille et d'une communauté. À voir
Un visiteur
5,0
Publiée le 30 mai 2019
Excellent film ! La duree permet qu'il n'y ait aucun essoufflement, et la photographie est magistral : comment le personnage principal fait il pour trouver de l'espoir dans ces plans larges aux couleurs délavées ? Un coup de maître !
Un visiteur
4,5
Publiée le 29 mai 2019
Un très beau film qui évite tous les écueils et laisse une grande place au spectateur. Le traitement du deuil est d'une grande délicatesse sans pathos, et le regard posé sur l'armée est complexe. Il s'agit moins de juger la propagande militaire (pas épargnée par le réalisateur) que de suivre les alter ego de Dima (son cousin) et d'imaginer ainsi en creux le portrait de ce jeune homme sacrifié sur l'autel absurde de la guerre.
On a ...
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Le 23 mai 2013, Alexander Abaturov a appris la mort de son cousin Dima. Le réalisateur était de passage dans la ville de Lussas lorsqu'il a reçu cette triste nouvelle. Il a alors appelé son oncle et sa tante et ce sont eux qui l'ont consolé ! Il se rappelle : "Ma tante a compris que j’étais en état de choc et pour m’aider à surmonter cette épreuve, elle m’a suggéré d’en faire un film. J’estimais que c’était trop difficile et je pensais que j’en é
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Au cœur de l'action
En mémoire de Dima, des gens ont accepté d'aider Alexander Abaturov à faire ce film, tout en le protégeant lui et son équipe des FSB (Service fédéral de sécurité de la fédération de Russie) qui n’appréciaient pas sa démarche. Le cinéaste se souvient : "Après, il a fallu obtenir des autorisations de hauts gradés. Mon oncle et ma tante, qui sont des personnes droites et respectées, ont intercédé auprès d’eux. C’est surtout grâce à ma complicité ave
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4 ans
La fabrication du film a pris quatre ans, en comptant une année de montage et un tournage qui s’est réparti entre 2014 et 2016. Alexander Abaturov précise : "C’est un film fait avec des amis, pour la famille. Il m’a fallu être accepté dans cette communauté de militaires qui est très fermée."