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Synopsis
Elias est un doux rêveur de trente ans dont la mère tient seule une boutique de lingerie dans le quartier juif de Buenos Aires. Il n'a jamais connu son père qui les a quittés pour s'installer en Israël. Comme tous les jeunes gens de son âge, il rêve de décrocher un passeport pour aller travailler en Europe. L'occasion pour lui de partir à la découverte de ses racines polonaises. Et de renouer, qui sait, avec son père...
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
Comme toujours chez Burman, on a affaire à une analyse intéressante de rapports familiaux particulièrement complexes voire douloureux. L’idée de départ est bonne même si le propos se dilue un peu dans une mise en scène indécise. L’ensemble reste toutefois plaisant et donne à réfléchir, comme tout bon film argentin qui se respecte….
fredhiver
23 abonnés
152 critiques
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4,0
Publiée le 29 septembre 2006
"El abrazo partido" c'est "l'accolade partagée", peut-être pour signifier qu'Ariel , le héros, voudrait quitter le monde familier de cette galerie marchande argentine pour "embrasser" le monde extérieur, mais qu'il ne peut se décider à choisir . On ne peut comprendre parfaitement ce film si l'on oublie qu'il s'agit ici d'une famille juive dont les grands-parents sont arrivés de Pologne pour fuir la persécution nazie. La petite histoire ...
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Eowyn Cwper
77 abonnés
2 029 critiques
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1,5
Publiée le 6 août 2018
Le Fils d'Elias a marqué par son multiculturalisme, son multiethnisme et sa multireligiosité, qu'il a balancés sous les néons œucuméniques d'une galerie commerciale. Rien de mal à ça, sauf que le film n'en a visiblement pas grand chose à faire d'avoir l'esprit ouvert. La tolérance est éveillée comme à contrecœur (je pense notamment aux Coréens dont la boutique ne devient digne d'intérêt que lorqu'on est obligé de s'y rendre) et ...
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Christine G
12 abonnés
86 critiques
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1,0
Publiée le 29 septembre 2006
Des longueurs, et puis ces retours en arrière permanents... Non, pas extraordinaire.
Le Fils d'Elias a été triplement récompensé au Festival de Berlin 2004 en recevant l'Ours d'argent, le Grand prix du Jury et l'Ours d'argent du meilleur acteur pour Daniel Hendler.
La genèse du projet
L'idée du Fils d'Elias est venue à l'esprit de Daniel Burman en voyant plusieurs de ses amis chercher désespérément des papiers officiels prouvant leurs "racines européennes" pendant la crise argentine. Les imitant, le cinéaste a réuni ses papiers, est allé au consulat et a passé un entretien très particulier, reflété de façon assez fidèle dans le film. Finalement, il n'a pas quitté l'Argentine et a préféré mettre à contribution son expérience po
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La construction identitaire comme thème récurrent
Daniel Burman retrouve un thème qu'il a déjà exploré dans son deuxième film, En attendant le Messie : celui de la construction identitaire. Le cinéaste confie : "J'ai voulu évoquer ce lent cheminement qui mène à la construction de l'identité d'Ariel - une construction qui se nourrit d'anecdotes anodines, d'événements tragi-comiques, de vérités et de mensonges".