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Synopsis
Birnam devait partir en week-end avec son frère Nick et auparavant assister à un spectacle à l'opéra avec sa fiancée, Helen, qu'il a rencontrée il y a trois ans. Mais une implacable maîtresse l'empêche de réaliser ces deux agréables projets. Plus tentante et cruelle que la plus belle des femmes, elle l'oblige à voler et à traîner de bar en bar. Son nom : alcool. Heureusement l'amour d'Helen le retiendra au bord du gouffre.
Un film de Billy Wilder qui, entre dépendance, obsession, folie, déchéance, dresse le portrait à la fois dramatique et ironique d’un homme alcoolique. Le réalisateur ne déroge pas à la règle et nous présente une mise en scène et une photographie brillantes. Ray Milland, quant à lui, livre une superbe performance. Cependant, le scénario peine à nous captiver, il trouve vite ses limites et tourne en rond. Une réalisation qui reste ...
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gimliamideselfes
2 590 abonnés
3 939 critiques
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4,0
Publiée le 16 juin 2015
Eh ben ! C'était pas mal, pas mal du tout ! Je ne reviendrai pas sur la fin qui est assez nulle tout le monde en conviendra et je pense que ce n'est pas lié au type de fin choisie mais bien au traitement de cette fin, on aurait pu faire ça de manière quelque peu plus subtile. Enfin tout le film n'est guère subtil, c'est un film sur l'alcoolisme qui va vraiment au fond des choses et qui n'hésite pas à en rajouter peut-être un peu... mais ...
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Un visiteur
3,5
Publiée le 29 juillet 2018
Quatre oscars en 1946 pour ce film assez intéressant à regarder. D'abord parce qu'il fait penser au néoréalisme italien par son mélange de noirceur et de réalisme. Ensuite parce qu'il a un intérêt quasi-documentaire dans sa manière de décortiquer les mécanismes psychologiques de l'alcoolisme. Enfin parce que les amateurs de cinéma des années 40 y trouveront leur compte: flashbacks, jeux d'ombre et de lumière, musique ...
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chrischambers86
10 219 abonnés
11 806 critiques
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4,5
Publiée le 6 octobre 2021
Le champion des Oscars 1946 : meilleur film, meilleur rèalisateur, meilleur scènario et meilleur acteur. "The Lost Weekend" est une nouvelle grande rèussite de Billy Wilder avec pas mal de notations psychologiques! Miland est Don Birnam, un alcoolique incurable qui veut être seul avec sa bouteille! ils l'ont raisonnè, traitè comme un enfant, surveillè comme des faucons, ils ont même essayè de lui faire confiance! Combien de fois son ...
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Pour Le Poison, Billy Wilder voulait José Ferrer dans le rôle principal de l'alcoolique. Mais après réflexion, son choix se porte sur Ray Milland, pensant qu'un homme séduisant attirerait plus la sympathie du public qui souhaiterait le voir arrêter de boire. L'acteur, hésitant au début, a finalement accepté et a perdu du poids pour le rôle.
Un sujet inédit et tabou
Le Poison est le quatrième long métrage américain de Billy Wilder et le troisième des six qu'il a écrits avec Charles Brackett. Avec ce film, le cinéaste d'origine autrichienne traite de l'alcoolisme, un sujet déjà évoqué à Hollywood mais qui n'a jamais fait l'objet d'un film entier jusque-là. A l'instar de la vieille star de Boulevard du crépuscule, le réalisateur s'attache à représenter un personnage brillant mais brisé de l'intérieur, rattaché
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Des prix, encore des prix
Le Poison obtient en 1945 4 Oscars dans les catégories meilleur film, meilleur réalisateur, meilleur scénario et meilleur acteur pour Ray Milland. Celui-ci obtient également le prix d'interprétation au Festival de Cannes tandis que le film repart avec le Grand Prix.
Quelques mots sur la fin du film :ATTENTION : SPOILERS SPOILERS SPOILERSOn laisse entendre que le personnage de Don Birnam se sort de son addiction ce qui est, pour certains une fin décevante et trop optimiste. Je suis aussi de cet avis. Cependant, le film montre bien, notamment lors de l'épisode de l'hôpital, que les rechutes chez les alcooliques sont nombreuses. Il n'est donc pas exclu que notre personnage finisse lui-aussi par rechuter malgré sa bonne volonté. De plus, le film repose en partie sur les mensonges et les ruses de Birnam pour continuer à boire. Des mensonges qu'il fait aux autres et qu'il se fait à lui-même. Et pour avoir connu certaines personnes alcooliques, les tentatives de guérison avec les meilleurs intentions puis les inévitables rechutes font souvent partie du lot quotidien.Le film se finit donc sur une note positive dans laquelle le personnage montre sa bonne volonté mais elle est, à mon sens, beaucoup plus nuancée qu'il n'y paraît de prime abord. La guérison d'une telle passion ne peut s'opérer que sur un temps plus long et cela, le film ne nous le montre pas. C'est au spectateur de faire sa propre interprétation sur la confiance qu'il place ou non en Don Birnam.
Fatima N.
Un film sur l'addiction en relation avec la création artistique ,intimiste , oppressant , cru et vrai , à voir
Le Faucon Maltais
Du très grand Wilder, de plus en plus sombre et oppressant, une brillante mise en scène et maitrise technique signé Wilder. Génial.
Docteur Jivago
Décidément Wilder est un très grand cinéaste, il a signé de très grande œuvres dans diverses genres ("Boulevard du crépuscule", "Certains l'aiment chaud", "Assurances sur la mort"...) et c'est encore le cas avec ce drame à la fois poignant et cynique. L'un des deux seuls films à avoir été oscar du meilleur film et palme d'or.
NusaDua
Superbe film sur l'alcoolisme, récompensé à la fois aux oscars (meilleur film, réalisateur, acteur), et à Cannes.
superboubouge
ma critique: http://blogaudessusducinema.ov...
Trelkovsky
Wilder signe un film à la fois bouleversant et terrifiant. Ray Milland est exceptionnel ...