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    Pusher
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    300 critiques spectateurs

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    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 142 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 septembre 2014
    Ouille ! Ce fut mon premier film de Nicolas Winding Refn et ce fut une sacrée claque. Fiction filmée caméra au poing, de façon très dynamique et tout en proximité avec le sujet. C’est d’habitude quelque chose que je déteste mais là, quand il y a un vrai univers, un vrai rythme et une véritable densité dans le contenu, je me rends compte que ce concept peut-être incroyablement puissant. En tout cas, moi, j’ai totalement adhéré... Je suis ressorti de là totalement essoufflé, pris à la gorge. Franchement, une sacrée expérience... J’adore...
    L'homme le plus classe du monde
    L'homme le plus classe du monde

    298 abonnés 450 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 mars 2013
    Refn réinvente le film de gangster. Finis le coté glamour et idéalisé des mafieux américain, bienvenue dans l'univers poisseux, crade et violent des gangsters danois. Une mise en scène réaliste filmé à l'épaule, des personnages antipathique au possible, voici un film qui nous prend au tripes. A voir absolument, sous peine de mourir idiot.
    Truman.
    Truman.

    203 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 février 2013
    Pusher est une claque cinématographique tout simplement !
    Violent , sombre , réaliste , Nicolas Winding Refn propose un film coup de poing a voir absolument , la mise en scene est génial et l'histoire juste excellente on ne décroche pas du début a la fin .
    Par contre la VF est tres moyenne favorisez la VO pour ce film .
    septembergirl
    septembergirl

    563 abonnés 1 069 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 septembre 2014
    Un thriller danois qui constitue le premier film de Nicolas Winding Refn. Un film sombre et violent, à l’ambiance glauque, qui nous entraîne dans les bas-fonds de Copenhague. La réalisation est portée par un bon casting ; Mads Mikkelsen, dans son premier rôle, en dealer tatoué, est déjà excellent. Les dialogues sont crus et la mise en scène, caméra à l’épaule, donne une impression très réaliste mais aussi celle plus désagréable d’un amateurisme. Un film efficace mais qui souffre d'une photographie peu intéressante et d'un manque de moyens. On reste bien loin d’un "Bronson" ou d’un "Drive" !
    Caine78
    Caine78

    6 009 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 octobre 2012
    Premier volet d'une trilogie qui ne sortira que dix ans plus tard en France, « Pusher » est souvent considéré comme le moins bon des trois épisodes. Pourtant, malgré un scénario plutôt classique, celui-ci frappe déjà fort en matière d'intensité et d'enjeux réels, d'autant que Nicolas Winding Refn opte pour des choix de mise scène particulièrement radicaux. Exploitant remarquablement un budget restreint, celui-ci montre beaucoup d'audace et parvient rapidement à accrocher notre attention sur ce truand minable, qu'un style quasiment amateur blindé d'images saturées vient suivre dans ces moindres mouvements. Ce choix permet ainsi de rendre presque attachant un personnage pourtant fort antipathique, car tellement seul et poursuivi par une poisse indescriptible qu'on ne peut que compatir parfois, d'autant que sa quête désespérée d'argent pour payer une dette offre souvent une belle densité à cette tragédie moderne, s'appuyant sur beaucoup de références tout en gardant systématiquement une identité propre. Bref, malgré quelques baisses de rythme, « Pusher » fait forte impression dans un Copenhague quasiment filmé comme une inquiétante ville fantôme : une réussite.
    selenie
    selenie

    5 431 abonnés 6 015 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 juillet 2009
    Superbe film aux antipodes des films mafieux de Scorcese ; ici pas de smokings ni de millions mais des mafieux durs et crades, des dealers de terrains quin'ont pas peur de se salir les mains... Plus ancrés dans une réalité européenne. La force du film reste le scénario, un coup de malchance en entraine d'autres qui vont causer la perte d'un petit caïd... A chaque poisse la tension monte d'un petit cran, petit à petit la fin approche... Les acteurs sont tous parfaits dans leur rôle, pas de star-system ou de top model juste des hommes et des femmes normaux... Excellent !
     Kurosawa
    Kurosawa

    512 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 juillet 2015
    « Pusher » est le premier long-métrage du cinéaste danois Nicolas Winding Refn. Vraisemblablement tourné avec peu de moyens, le film réalise une plongée dans la vie d’un petit malfrat qui croule sous les dettes, suivi le plus souvent par une caméra à l’épaule aux mouvements saccadés. Le film se veut réaliste, nerveux et moderne mais se révèle juste ennuyeux. Son entrée en matière est catastrophique car dépourvue d’intérêt scénaristique et faiblement dialoguée. En plus de tarder à mettre en avant ses enjeux (il faut attendre plus d’une heure pour cela), « Pusher » énerve à cause d’une réalisation peu convaincante, notamment lors de scènes violentes illisibles. Seules les vingt dernières minutes sont de qualité; elles parviennent en effet à créer de l’empathie envers son protagoniste et mettent en place un suspense efficace et haletant. Le film reste décevant dans l'ensemble et me refroidit avant de voir la suite.
    LucasdeGrasse
    LucasdeGrasse

    73 abonnés 585 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 juin 2011
    On compare cette oeuvre dite "culte" avec l'univers scorsésien. Pauvre Scorsese ! Ce premier film d'une trilogie de chaos et de brutalité est aussi complaisant qu'énervant par le choix d'une mise en scène certes originale mais "froide" se voulant au plus proche d'une peinture réaliste du monde de la mafia. Ce premier opus danois ne parvient jamais à convaincre et la seule satisfaction que nous avons réside en la découverte de Mads Mikkelsen, assurément un acteur de talent à suivre. Un univers assez antipathique.
    shmifmuf
    shmifmuf

    155 abonnés 1 761 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 février 2012
    Un premier film impressionnant de maîtrise et à la violence crue.
    On est immergé dans cette histoire ,sans issue pour le héros, qui lui échappe de plus en plus malgré tout ses efforts désespérés pour s'en sortir.
    Captivant.
    Akamaru
    Akamaru

    2 799 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 mars 2014
    C'est avec ce petit film coup de poing que Nicolas Winding Refn s'est fait connaitre du reste du monde. Nous étions en 1996. Suivre ses personnages en caméra portée au plus près des visages était d'une grande innovation. Très sombre,très prenant,très décadent,ce premier "Pusher",trouve la parade à son manque de moyens avec une mise en scène et extrêmement immersive. On suit les petites combines de Frank,trafiquant de Copenhague,qui a force de jouer avec l'argent et la drogue,va voir sa dette devenir intenable auprès d'un cadi serbe patient,mais qu'on pressent impitoyable. Cette spirale infernale,cette descente aux enfers est montrée sans complaisance,et sèchement par NWR. Frank apparaît antipathique de prime abord,mais la poisse le poursuit tellement qu'on se prend d'affection pour lui. Son humanité perce aussi derrière la carapace,et il existe une porte de sortie. Va t-il la prendre ou non? Il se dégage un sentiment d'urgence et de dynamisme d'un film,qui possèdent ses climax sanglants,et s'imprègne d'une bande-son hard-rock. Un choc danois.
    stebbins
    stebbins

    458 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 novembre 2009
    Le premier volet de la saga Pusher est un véritable uppercut, le genre de petite révolution dont on se souvient longtemps une fois la projection achevée. Ce long métrage - réalisé par Nicolas Winding Refn, auteur du récent et grand-guignolesque Bronson - nous en apprend plus sur le marché de la drogue que n'importe quel reportage traitant du même sujet. Le style flirte d'ailleurs avec le documentaire, à travers ses mouvements de caméra alertes, au plus près des personnages. A ce propos, il émane un indéniable intérêt psychologique du protagoniste, figure tête brûlée qui n'est pas sans rappeler le Johnny Boy du Mean Streets de Martin Scorsese. En revanche, nous sommes loin de l'esthétique clinquante que l'on peut aisément attribuer au cinéaste italo-américain : la mise en scène, ultra-réaliste voire parfois même naturaliste, ne cherche jamais à embellir les personnages dont il est question... Car c'est au plus profond de la misère et de la pègre que le spectateur est convié avec Pusher... Au final, c'est un petit bijou que nous délivre Winding Refn, incroyable d'efficacité et d'humilité. A voir absolument, car rares sont les films qui osent traiter d'un tel sujet avec autant d'authenticité. Génial, vous dis-je...
    scorsesejunior54
    scorsesejunior54

    138 abonnés 694 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 décembre 2008
    Premier volet d'une trilogie, réalisé il y a plus de dix ans (1996) mais distribué récemment en France avec ses deux suites, "Pusher" a fait un tabac auprès des cinéphiles adorateurs de récits mafieux. Cet étrange essai Danois (que j'attendais comme une vulgaire série B) est en fait un fascinant exercice de style, mélangeant certains aspects du "Dogme" établi par Von Trier et ses comparses (caméra à l'épaule, lumière et décors naturels...) avec les côtés les plus caractéristiques du film de genre (ellipses récurrentes, introduction régulière d'une bande sonore musicale extérieure à l'action, violence gratuite, trucages...) pour obtenir un contraste assez saisissant et orchestrer un cocktail détonnant parvenant assez facilement à tenir la longueur. Certains rétorqueront que la notion de réalisme dans de purs divertissements a depuis longtemps été intégrée et s'est même aujourd'hui transformée en effet de mode. Soit, mais dans ce cas "Pusher" est en quelque sorte le précurseur de ce qu'on peut voir maintenant. De plus, il a le courage d'aller jusqu'au bout de sa démarche en proposant des cadrages vraiment pris à la sauvette : tout cela sent la débrouille et offre au final une impression relativement réjouissante. L'intérêt de l'intrigue, le charisme des personnages, la qualité de l'interprétation comme le suspense omniprésent font quant à eux définitivement pencher la balance du bon côté. Cependant, "Pusher" reste parfois emprisonné dans d'affreux clichés et ne parvient jamais vraiment à se détacher de sa fonction première, à savoir divertir de façon un peu primaire (ce qui n'est déjà pas chose aisée !). On a le sentiment qu'il n'est pas allé au bout de ses possibilités, se montrant souvent frileux quant à l'éventualité de s'aventurer vers de nouveaux terrains, il est vrai peut-être plus minés... Pas de quoi s'exciter, "Pusher" vous fera sans aucun doute passer une bonne petite soirée mais de là à le considérer comme excellent... Je jetterai un oeil sur les autres.
    Kloden
    Kloden

    113 abonnés 997 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 mai 2013
    Cannes, et avec elle Only God Forgives, ont remis sur le devant de la scène le danois Nicolas Winding Refn. N'ayant de sa part vu que l'énigmatique mais très décevant Bronson et le chef-d'oeuvre Drive, il me tardait on ne peut plus logiquement de découvrir sa filmo un peu plus en détail. On commence avec la trilogie Pusher, chronique d'une pègre danoise qui tranche admirablement avec l'aseptisation qu'à choisi un Scorsese pour présenter son alter-ego New-yorkaise. Ici, tout est crade, glauque, viscéral mais de fait tellement plus réaliste et humain. Narrativement sobre mais nerveux, ce premier volet se démarque aussi par sa mise en scène. Caméra à l'épaule, cadrage rapproché, absence de plans aériens : on est plongé dans les bas-fonds de Copenhague, et difficile d'en sortir. Il faudra vivre le calvaire de Frank à fond, et boire la tasse avec lui jusqu'au bout dans son univers déprimé, et ce à travers une photo terne et morose. Visuellement sobre mais efficace, scénaristiquement fouillée et très bien jouée, cette fresque mafieuse n'a rien d'aussi épique que Goodfellas, mais ne lui rend, sinon en épate, presque sur aucun terrain, et réinvente le genre de manière très juste. Bref, je ne devrai pas tarder à m'enfiler Pusher II.
    Wolverine1992
    Wolverine1992

    96 abonnés 405 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 novembre 2015
    Nicolas Winding Refn, tout le monde le connaît depuis "Drive", le film de la consécration du public, et de la critique. Pourtant, sa carrière fut lancée en 1996. Son premier film, ce fut "Pusher", qui deviendra par la suite une trilogie (et qui eu droit à un remake anglais en 2012).

    Au départ, "Pusher" devait être un court métrage d’école, que Nicolas Winding Refn décida très rapidement de transformer en long métrage. Abordant un style très différent de ces films récents, il nous plonge dans le quotidien de petits dealers au Danemark, dans un style documentaire avec une caméra à l’épaule suivant les différents personnages. Dès la scène d’ouverture où nous suivons Frank et Tonny en voiture, le film se montre immersif. La mise en scène caméra à l’épaule reste totalement lisible en toute circonstance, et malgré les mouvements de caméras constants, on ne pense plus à la caméra, et on est aux côtés des différents personnages. Un style documentaire maîtrisé, voilà donc l’environnement dans lequel le réalisateur nous propose de nous plonger. Et donc, un style réaliste également. Pas de dealers ou de petites frappes façon Scorsese dans ces films cultes ("Casino" & "Les Affranchis"), non, "Pusher" prend le chemin inverse. Ici, rien n’est glamour, c’est réaliste, sombre, violent, parfois oppressant et glauque. Les personnages parlent ouvertement de sexe, se droguent dans des scènes très réalistes, et bien entendu, comme dans tous les films du réalisateur, l’ambiance est froide et la violence arrive quand on ne s’y attend pas. Et elle fait mal cette violence.

    Dans ce premier opus de la trilogie, le réalisateur nous invite à suivre sur une semaine le quotidien de deux dealers, et en particulier de Frank. Joué par Kim Bodnia, qui tient le rôle à la perfection (son acolyte sera Mads Mikkelsen, revu dans le second opus, et dans "Valhalla Rising" par la suite), le film commence doucement. Petit deal, repas au restaurant, drague dans les bars, on nous présente les personnages importants, comme Vic avec qui Frank a une relation étrange, mi professionnelle mi amoureuse, et Milo (Zlatko Buric), un baron de la drogue Serbe qui ne plaisante pas, toujours avec son homme de main, Radovan, spécialiste pour torturer les gens qui ne payent pas dans les temps. Si les deux premiers jours de la semaine nous montre de manière peu glamour le milieu, les choses bougent à partir du mercredi, avec un deal qui tourne mal. Dès lors, le film, et donc, le reste de la semaine, se transforme en descente aux enfers. Frank se retrouve seul, avec une dette immense qu’il doit payer à Milo, et va devoir par tous les moyens s’en sortir.

    Et on peut dire que pour un premier film avec peu de moyens, Nicolas Winding Refn a fait très fort, tant le film devient poignant et les enjeux vont augmenter au fur et à mesure des minutes et des jours qui passent. On s’identifie et on se sent vraiment aux côtés de Frank, ce petit dealer qui a voulu viser trop haut et va tomber de haut. Un personnage finalement simple et banal, un peu comme beaucoup, vivant une vie médiocre, mais optimiste et souhaitant quelque chose de mieux. Un personnage simple donc, tombant dans les tréfonds d’un milieu décrit comme il doit véritablement être dans la vraie vie : dur, discret, odieux, immoral et lâche. De par ses choix artistes et de scénario, "Pusher" se montre honnête avant tout. Classique, surprenant, mais honnête. Le montage est très bien fait, les scènes s’enchaînent sans temps mort pour faire monter la tension au fur et à mesure que les possibilités de Frank se réduisent et que les mauvais coups se succèdent les uns après les autres. Il est d’ailleurs étonnant de noter que si le rythme s’accélère progressivement, et que la violence, débarquant tardivement, se fait plus froide et frontale au fur et à mesure que le film avance, le final du film fait dans la subtilité. Un grand final, court, qui ne nécessité pas plus pour sceller le destin de ses personnages, et leur faire regretter leur passé et leurs choix. Le milieu ne laisse finalement aucun avenir, le message passe très facilement.

    Pour un premier film, Nicolas Winding Refn fait fort, même si le second opus le surpasse. Une descente aux enfers très prenante et oppressante.
    MC4815162342
    MC4815162342

    366 abonnés 1 489 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 juin 2014
    Ayant adoré "Drive", "Only God Forgives" et "Bronson" je ne pouvais qu'avoir envie de continuer la filmographie de ce cher Nicolas Winding Refn, et quoi de mieux que de commencer par sa célèbre trilogie "Pusher".
    Un premier volet très prenant même si il y'a certaines baisses de rythme à certains moments mais rien d’affolant, le casting est vraiment efficace, Mikkelsen est surprenant dans ce rôle, surtout quand on l'a connu dans des rôles comme Hannibal, la réalisation à l'épaule est entraînante et bien géré mais Refn m'a habitué à mieux, surtout grâce à ses magnifiques plans dans Drive et OGF, le scénario n'est pas inédit mais bien écrit et comme dit plus haut très prenant, la bande son envoi du bois et voilà quoi, je sais pas quoi dire de plus à part que je m'attendais à un truc ultra violent et que finalement il ne l'est pas tant que ça, Refn ne tombe pas dans la violence gratuite et c'est tant mieux.
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