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    Les Frissons de l'angoisse
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    136 critiques spectateurs

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    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 138 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 14 janvier 2015
    Mouaif… Bon, OK. Je conçois que pour le coup Dario Argento, étant contraint par les codes formels du giallo, se devait avant toute de chose de faire du giallo et rien d’autre que du giallo. J’entends aussi les arguments qui disent que les compositions sont fascinantes, qu’elles sont riches de sens… Soit. Mais bon, j’ai quand même davantage l’impression qu’à part offrir la possibilité de faire de belles analyses et déclamations au sujet de ce film, il n’y a pas grand-chose de plus. Parce que bon, moi, en terme de plaisir face au film, j’avoue que je me suis quand même pas mal barbé. C’est long, c’est rigide, c’est bavard, ça avance pas… Tout ça pour quoi au final ? Un simple polar sans réelle originalité. Bref, beaucoup d’ennui pour pas grand-chose…
     Kurosawa
    Kurosawa

    512 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 avril 2017
    Film-phare de ce genre typiquement italien qu'est le giallo, "Profondo rosso" se situe en effet aux frontières du polar et de l'horreur, fait succéder les meurtres en n'oubliant pas d'insister sur le sang, d'un rouge épais qui n'en finit pas de couler. Ce sont dans ces moments de pure terreur que le film est le plus captivant, quand la musique des Goblin, peut-être trop utilisée sur l'ensemble, s'estompe pour laisser place à un silence effrayant, où le spectateur guette tous les recoins du cadre et, à l'instar de la victime, tente de savoir où se cache le tueur. Malgré une écriture et un rythme inégaux, conséquences de personnages secondaires un peu faibles et de quelques scènes plus légères sans véritable intérêt, "Profondo Rosso" vaut avant tout pour l'interprétation habitée de David Hemings et pour la mise en scène de Dario Argento, d'une inventivité et d'une maîtrise étourdissantes.
    GodMonsters
    GodMonsters

    1 216 abonnés 2 645 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 avril 2017
    Il faut avouer que "Les Frissons de l'angoisse" est un excellent film à suspens... Le début est un peu long, mais pourtant on passe un excellent moment devant ce long-métrage, surtout à la fin ! Mais le plus marquant sont certains plans et la réalisation de Dario Argento... Indispensable pour les fans du genre !
    ChroniqueMécanique
    ChroniqueMécanique

    299 abonnés 214 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 janvier 2014
    Avec "Suspiria" et "Ténèbres", "Les frissons de l'angoisse" (dont le titre français est une infamie soit dit en passant ; l'original, "Profondo Rosso" est bien mieux) est sans conteste un des chefs-d’œuvre de Dario Argento. Dans la plus pure tradition des films du cinéaste italien, voici l'histoire d'un pianiste sans histoire qui est témoin malgré lui d'un meurtre alors qu'il regagne tranquillement son appartement. Obsédé et fasciné par cette profusion de violence à laquelle il a assisté, le musicien ne peut s'empêcher de vouloir faire lui-même la lumière sur cette affaire...
    Comme souvent chez Argento, l'intrigue principale à forte consonance policière n'est qu'un prétexte pour tendre rapidement vers le mystérieux, l'ésotérisme, le fantastique, voire même l'horreur. Comme souvent chez Argento, le personnage principal est un artiste (un écrivain dans "L'oiseau au plumage de cristal" et "Ténèbres", un musicien dans "Quatre mouches de velours gris", une danseuse dans "Suspiria") se retrouvant aux prises avec une situation de meurtres très étranges qui semble littéralement l'ensorceler. Et comme souvent chez Argento, la mise en scène est ultra-colorée et excentrique, jouant beaucoup sur la palette chromatique et les formes baroques. Tout y est quadrillé, géométrique, soigné, mais en même temps surchargé, bariolé, exagéré. A l'image des scènes de meurtres chorégraphiées et mises en scène comme aucun autre réalisateur ne l'a fait, ou encore des séquences sublimes et inquiétantes chez l'assassin ganté de cuir comme toujours (les mains filmées étaient d'ailleurs très souvent celles d'Argento himself). Car même si il peut être décrié par certain par son côté grand-guignol, Argento est avant-tout un esthète revendiquant clairement son aura maniériste. Preuve en est, l'hommage rendu à la magnifique peinture "Nighthawks" d'Edward Hooper.
    Le maitre du giallo nous livre ici une œuvre absolument fascinante et violente où le spectateur mène l'enquête en même temps que le héros, incarné par le regretté David Hemmings. D'ailleurs, le choix de l'acteur britannique n'est évidemment pas un hasard, Argento étant un fan inconditionnel du "Blow Up" de son compatriote Antonioni auquel il fait un joli clin d’œil. Encore une fois, Hemmings incarne un protagoniste mêlé contre son gré à une histoire de meurtre dont il a la clé juste sous les yeux, mais ne la voit pas car ne fait pas attention aux détails. Comme l'écrivait Gaston Leroux dans "Le mystère de la chambre jaune" : c'est tout ce que l'on ne voit pas qui est immense. Encore une preuve dans ce film aussi ténébreux et jubilatoire que sa révélation finale.
    Ce grand maitre de la mise en scène, qui jouait beaucoup avec le regard, le point de vue et la focalisation, n'est aujourd'hui plus que l'ombre de lui-même, son reflet dans le miroir des meilleurs cinéastes s'est estompé progressivement depuis la fin des années 90. Mais son travail des années 70-80 influencera par la suite bon nombre de réalisateurs via ses longs-métrages uniques en leur genre, via ses films captivants, bizarres et sanglants restaient comme des musts pour tous les cinéphiles adeptes de frissons et d'angoisse.

    Retrouvez toutes mes critiques, avis et analyses sur ma page Facebook et mon blog Chronique Mécanique. Merci !
    Max Rss
    Max Rss

    168 abonnés 1 713 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 mars 2019
    Pour la première fois depuis un petit bail, je vais commencer ma critiquer par fustiger la distribution française. La dernière fois, il me semble bien que c'était à propos du « Ten To Midnight » de Jack L. Thompson. En effet, j'aimerais bien comprendre pourquoi, ou plutôt savoir comment un film dont le titre original est « Profondo Rosso », dont le titre anglais est « Deep Red » a pu sortir dans nos salles obscures sous le nom « Les frissons de l'angoisse ». Il s'agit d'ailleurs d'un titre trompeur sur la marchandise, car des frissons, le film n'en procure franchement pas beaucoup. Habituellement, je suis très réceptif aux films de Dario Argento. Mais celui-là (encore plus qu' « Inferno ») m'a laissé totalement froid. Si le début du film laisser augurer un giallo fichtrement sympa, le soufflet retombe finalement assez vite et l'ennui pointe le bout de son nez. L'ensemble est vraiment statique (ce qui était voulu par Argento), mais c'est trop, on décroche progressivement. L'enquête autour du meurtre d'ouverture, piétine sérieusement dans la semoule. Il faut à peu près attendre la dernière demie heure pour sortir de sa torpeur. Avant cela, c'est pas loin d'une heure et demie d'ennui. Très problématique. La présence de David Hemmings (remarqué 9 ans plus tôt dans le « Blow Up » d'Antonioni) ne suffit pas à hisser l'ensemble vers le haut. Vraiment très décevant comparé à ce que Argento a produit avant et après ce film.
    Juliano
    Juliano

    12 abonnés 135 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 mai 2018
    Quand la chanson enfantine retentit, l’assassin en imperméable laisse derrière lui une flaque rouge. Dans les détails se dessine l’évidence.
    stebbins
    stebbins

    458 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 juin 2008
    Un film assez efficace dans lequel David Hemmings excelle en jeune pianiste témoin oculaire d'un meurtre. Sans atteindre la virtuosité de Suspiria, Les Frissons de l'Angoisse réserve aux spectateurs des moments surprenants. A partir du meurtre d'un personnage doué de télépathie, Dario Argento nous offre un giallo sympathique où tout repose sur le mystère et la manipulation. Nous nous identifions naturellement au personnage du pianiste pris dans les rouages d'une maléfique machination. La musique de Claudio Simonetti est excellente, elle joue un rôle prédominant dans l'intrigue ( tel un personnage, une voix indépendante...). On reprochera cependant à Dario Argento un certain penchant pour le grand-guignolesque. Certains ont vu dans ce film une relecture du Blow Up d'Antonioni ; pour ma part, je n'y ai vu qu'un modeste divertissement plutôt bien réalisé, malgré une photographie poisseuse et quelques effets grotesques. Assez réussi, car ce film a les qualités de ses défauts ( l'aspect bricolage, fait de bric et de broc possède un certain charme ). A voir.
    scorsesejunior54
    scorsesejunior54

    138 abonnés 694 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 février 2008
    Dario Argento est l'un de ces artisans reconnus du cinéma qui est parvenu à se construire une solide réputation à partir de petites séries B au budget limité et forcément au thème peu original. Ici, c'est à une histoire de tueur en série à laquelle nous assistons un brin perplexe au début du film. Comment le metteur en scène pourra-t-il transcender un long-métrage à priori peu passionnant au départ ? Eh bien en faisant preuve d'un talent dans la réalisation tout à fait remarquable, en faisant de banales scènes de meurtres de véritables rites magistralement orchestrés laissant à ces instants exploser tout son talent, par ailleurs essentiellement visuel. La multiplication des angles de prises de vue aurait dans d'autres cas pu paraître gratuite mais ici, la fluidité de son montage combiné à des plans cherchant à chaque instant la rupture avec le traditionnel fonctionne complètement. En fait, Argento, contrairement à ce que l'on pourrait croire n'installe pas une tension insoutenable ou un suspense éprouvant, bien au contraire : il peint une ambiance trouble à laquelle il est simple d'accrocher et annonce très clairement les assassinats qui sont les temps forts (très forts) de ce "Profondo Rosso" irrégulièrement admirable. La diversité de sa mise en scène ne m'a pas laissé de marbre, lui qui parvient à chaque homicide à varier et surprendre dans sa façon de filmer je me répète ahurissante. Après, il est certain que le scénario n'a aucun intérêt dans la mesure où il accumule les clichés au cours d'une intrigue téléphonée et ne propose malheureusement pas l'ombre d'un caractère creusé. L'intérêt est donc à chercher dans la forme et pas dans le fond inexistant. David Hemmings, rescapé du "Blow-Up" d'Antonioni s'en sort honorablement tout comme l'ensemble des acteurs, qui n'imposent pas un charisme indiscutable mais ne gâchent pas le travail de monsieur Argento. "Profondo Rosso" est un film à voir pour sa mise en scène malheureusement pas suivie par son écriture médiocre.
    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 079 abonnés 4 211 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 septembre 2016
    Gros classique bien connu de Dario Argento, Les Frissons de l’angoisse (que je préfère sous son titre Profondo Rosso) est une de ses belles réussites, même si à mon sens, à l’instar de ses gialli réalistes, moins performant que ses films fantastiques.
    Le métrage séduit bien sûr par son travail formel, comme souvent chez le réalisateur. Son métrage est superbe, porté par une mise en scène tirée au cordeau, pleine d’intelligence et de subtilité, tandis que la photographie et les décors, toujours très recherchés chez le réalisateur, surtout à cette époque, font merveille. Jamais les seventies n’ont eu autant de style que dans le cinéma d’Argento, lequel s’entoure des Goblins pour baigner le métrage d’une bande son des plus attrayantes, bien qu’inférieur à la superbe partition de Suspiria. Peut-être aurait-elle mérité d’être un peu plus présente.
    Les qualités visuelles et sonores du film d’Argento sont indéniables et forment l’argument maître du film, lequel, d’un point de vue scénaristique reste de belle tenue. Honnêtement tout n’est pas d’une grande surprise dans le film, il y a quelques éléments qu’on a déjà pu croiser dans le cinéma du réalisateur (la plante), et le suspens n’est pas complet, néanmoins le final est très bon, avec un vrai rebondissement comme on les aime, le déroulé réserve de bons moments de mystère, de tension, avec des meurtres soignés. Il y a parfois un petit côté surrenchère (la poupée) assez sensible et qui pourra déranger, mais cela reste partiel et assez discret finalement. Le rythme parfois un peu lent pourra rebuter, mais je me souviens de mon premier visionnage et le scénario était nettement suffisamment alléchant pour m’accrocher sans difficulté.
    Peut-être l’interprétation séduira un peu moins. Profondo Rosso reprend David Hemmings, auréolé du succès de Blow Up, lequel offre une bonne composition mais comme souvent avec cet acteur emprunte d’un certain dilettantisme. Hemmings est un grand acteur, mais parfois il se montre trop léger, pas totalement investi dans ses personnages. Reste que sa prestation est propre, et il est bien entouré par une charmante Daria Nicolodi. Macha Méril hérite d’un petit rôle qui permet quand même de voir que c’était une très belle femme ! Le film parvient à donner du volume à ses personnages principaux et secondaires, et c’est appréciable, mais c’est peut-être le point délicat du film.
    En conclusion je dirai que Profondo Rosso est un giallo de très belle facture, qui sans être le sommet de l’œuvre du réalisateur est un de ses incontournables manifestes. Reste qu’à l’instar de la plupart du cinéma d’Argento, c’est un film de sensation et d’émotion, qui se vit comme une expérience sensorielle, si l’on n’adhère pas on trouvera sans doute à redire sur les lenteurs et l’interprétation fluctuante. 4
    Starwealther
    Starwealther

    48 abonnés 1 161 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 24 février 2008
    Le tant apprécié Dario Argento n'a pas réussi à me convaincre, son film est un véritable Stilnox à lui tout seul, pas besoin de consulter ni de se droguer ce film fera l'affaire si vous avz des problèmes de sommeil. Profondo Rosso se comprend en regardant le premier quart d'heure puis le dernier, ce qui suffirait amplement pour tisser les liens dans cette intrigue fort peu haletante. David Hemmings est quand même très bon dans son rôle de "détective", il est convaicant. La musique est aussi remarquable, bien qu'elle soit peu commune des films d'angoisse, elle est fort agréable et convient bien à l'ambiance du film. A contrario, Argento s'embourbe un peu et ne laisse pas transparaître une quelconque tension qui est pourtant caractéristique du film d'épouvante. Trop de passages sont exagéremment rallongés, il veut mettre une tension supplémentaire mais en vérité il ne fait que réhausser notre ennui! Le film souffre de son âge, les années depuis 1977 l'ont décrépis de tout son charme initial. Décevant
    Jean-François S
    Jean-François S

    40 abonnés 667 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 24 avril 2013
    Considéré comme le chef d'oeuvre de Dario Argento. Le film a terriblement mal vieilli et multiplie les maladresses. Un film trop long, aux dialogues ridicules et aux mouvements de caméra aussi gratuits qu'inutiles. Quant à la musique progressive de Goblin, aussi géniale soit-elle, elle ne colle pas du tout au film... Reste quelques belles idées de scénarios, mais Dario Argento n'est définitivement pas un bon réalisateur.
    pietro bucca
    pietro bucca

    53 abonnés 1 208 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 janvier 2012
    un tout bon dario encore....maitre en la matiere....scenario bien ficelé....le giallo par excellence...a voir absolument pour les amateurs du genre.
    Roub E.
    Roub E.

    726 abonnés 4 820 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 mai 2019
    Un Giallo qui n’est remarquable ni pour son enquête policière (somme toute classique) et sûrement pas pour l’horrible Vf avec laquelle je l’ai vu; mais vraiment pour la mise en scène de Dario Argento. C’est à la fois très soigné et plein d’idées. L’utilisation de ses décors, des couleurs vives est absolument remarquable. Il y a dans certains plans quelque chose d indéfinissable qui les rend fascinants (comme par exemple les gros plans sur l attirail du tueur). Il se dégage de ce film une forme de poésie morbide très particulière. Même si ce n’est pas exempt de défauts c’est un film que j’ai beaucoup aimé.
    Shawn777
    Shawn777

    456 abonnés 3 314 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 novembre 2020
    Ce film, réalisé par Dario Argento et sorti en 1975, est franchement très bon ! C'est l'histoire, toujours un peu complexe chez Argento, d'un pianiste et d'une journaliste qui enquêtent sur le meurtre d'une médium, cette dernière ayant découvert identité d'un tueur en série lors d'une conférence. Nous sommes donc ici dans le giallo, et je trouve tout simplement l'idée géniale ! J'avais pourtant un peu peur de me lancer dans ce film car je ne suis pas à l'aise avec toute la filmographie du réalisateur, certains films sont très bons, et puis d'autres m'ont complètement laissé de marbre. Enfin bref, j'ai finalement très vite accroché à l'histoire, l'enquête est passionnante et nous tient en haleine du début à la fin. On est ici en effet complètement dans le polar, mêlé au gore, et on attend le dénouement avec impatience. De plus, le film est très ouvert d'esprit pour l'époque dans le sens où il tient plusieurs discours, notamment le féminisme dans une scène qui ne laisse pas de doutes, celle où Gianna bat Marcus au bras de fer. Bien-sûr, cela sert également l'intrigue dans le sens où le film nous dit spoiler: "fais attention spectateur, le tueur n'est pas nécessairement un homme".
    Nous avons également un discours sur l'homosexualité, lorsque Marcus dit clairement à son ami homosexuel, qui est de plus maqué avec un homme très efféminé et maquillé (pour l'époque, c'est fort quand même de montrer ça l'écran, sans critiques derrière), qu'il se fout de son orientation. Bon cependant, ce discours peut être biaisé spoiler: lorsque l'on apprend que c'est la mère de cet homme (ce dernier qui en plus meurt de façon assez atroce) la meurtrière et qu'il n'a donc pas dû avoir une enfance des plus saine.
    Néanmoins, le film nous montre un couple ouvertement homosexuel, et à priori heureux ensemble, à l'écran, ce qui ,n'est pas rien. Bref, en dehors de ça, la mise en scène est excellente, les plans, les couleurs, les ombres, les lumières, sont très bien travaillés, surtout lorsqu'on peut voir le film dans une version restaurée, ce qui fait encore plus ressortir le tout ! Même datant des années 70, le film a son lot de scènes bien creepy ou angoissantes et je pense notamment à celle dans la maison de campagne qui m'a personnellement mis très mal à l'aise. Du côté des acteurs, nous avons quelques jeux en roue libre, surtout venant des seconds rôles, mais nous retiendrons surtout David Hemmings et Daria Nicolodi qui jouent très bien. "Les Frissons de l'angoisse" est donc, jusqu'à présent, mon préféré du réalisateur !
    Kalie
    Kalie

    52 abonnés 965 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 avril 2017
    Dario Argento est bien le maître du giallo, sorte de slasher amélioré. Après "L'oiseau au plumage de cristal", "Le chat à neuf queues", "Quatre mouches de velours gris" et avant "Ténèbres", il atteint là le sommet de son genre de prédilection. Plus que d'habitude, la réalisation est sublimée par des plans, une photographie, une musique et des bruitages extrêmement travaillés. Le scénario ingénieux, le suspense intenable, les scènes d'horreur brutales à peine atténuées par un zeste d'humour, et surtout la révélation finale magnifiquement amenée, rendent ce giallo indispensable.
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