Alors, je me rappelle qu'à l'époque je l'avais plutôt bien aimé donc je me suis décidé à le revoir. Après coup, je suis un peu moins convaincu. Du côtés des bons points, on a l'esthétique qui est absolument incroyable, tout comme l'ambiance propre à elle même et super originale. La jeune actrice convient parfaitement pour le rôle et nous gratifie d'une très bonne prestation. L'histoire n'est pas spécialement folle mais par contre, elle est bien amenée et il faut le souligner. Maintenant, du côté des déceptions. Nicole Kidman qui n'est pas du tout à la hauteur et pas convaincante pour un sous. Ensuite, il faut avouer qu'on s'ennuie un petit peu car il ne se passe pas grand chose, notamment sur les trente premières minutes ou il ne se passe quasiment rien. Et puis, il faut dire également que ça manque cruellement d'une bonne bande son digne de ce nom. C'est quand même un élément à ne pas négliger. En soit, j'en ressors un peu déçu mais "Stoker" n'est pas mauvais en soit. Je suis peut-être trop sévère mais je pense que je suis honnête. 12/20.
Première expérience américaine de Park Chan-Wook en 2013, soit 3 ans avant son immense chef d’œuvre « Mademoiselle », ce « Stoker » est venimeux, laissant s’installer une menace rampante assez glaçante. Pas la plus grande création de l’auteur mais sa mise en scène est toujours très intéressante et réserve encore ici quelques beaux éclats. Vampirisant la demeure familiale (le titre n’est pas anodin), l’ombre contagieuse du Mal distille lentement son poison par son irrésistible séduction. Mia Wasikowska livre une grande prestation, éclipsant presque celles de ses partenaires. L’art de sublimer un scénario un peu prévisible par un grand réalisateur.
L'histoire commence lentement et il est difficile de comprendre où cela nous mène. Un homme a récemment disparu et son frère est apparu dans la maison, accueilli par la veuve et la fille. Il semble instruit, solide, avec une super voiture, de belles lunettes noires, joue du piano comme la fille, inspire confiance et éveille leurs sens. Jusqu'ici tout va bien, jusqu'à ce que les choses prennent une tournure étrange. La veuve et sa fille ont des tendances violentes à l'autodéfense. Et je ne veux pas gâcher... En tant que film, bon jeu. Mais dans la vraie vie, beaucoup de choses vont trop bien et je ne croirais pas que tant de pièces tombent si souvent à la bonne place. Un bon suspense/horreur assez original quand même.
Park Chan-Wook nous offre un thriller intimiste familial déstabilisant. Un fil à démêler pendant 1h40 où à chaque réponse apportée, une nouvelle question apparaît, et ce jusqu'au dénouement final.
Avec des personnages travaillés, avec chacun leurs propres histoires et démons, on est propulsé dans ces drames familiaux.
Une construction propre, fluide et brute, tout pour un bon moment psychologique aux multiples rebondissements. Intrigant, parfois malaisant et malsain, Stoker nous procure pléthore d'émotions pour un moment unique !
Premier film hollywoodien de Park Chan-Wook, Stoker est un bon film mais reste un peu décevant par rapport à ce que nous a déjà montrer ce grand réalisateur...
La réalisation est impeccable (comme d'habitude), c'est le plus gros point fort du film, et le casting est bon (toujours un peu de mal avec Kidman).
L'ambiance sombre est parfaitement maîtrisé : parfois assez malaisant et pervers (ça devient une routine avec Park Chan-Wook, il faut aimer ça).
Malgré tout, l'histoire n'est pas tenu jusqu'au bout : on se doute à la moitié du film de cette fin, enlevant tout le côté suspens (déçu de Wentworth Miller au scénario, même si la thématique colle bien avec Park Chan-Wook)...
Un bon thriller qui ne prend pas trop de risque mais qui propose une mise en scène incroyable ! Un bon film - 3,5/5
Le cineaste coreen PCW fait ici une incursion sur le sol americain en tournant ce film au casting entierement nord americain.
On ne peut pas dire que l'inspiration de l'auteur de " old boy" grand prix du jury a Cannes, soit a son meilleur niveau dans " stoker".
Si la reussite de l'aspect formel du film est evidente ( photo, decor, casting), le scenario est particulierement mal conduif et conduit a un film rate et surtout tres ennuyeux.
Il faut attendre les vingt dernieres minutes de " stoker" ( nom de la famille des personnages principaux) pour commencer a trouver un peu d'interet a cette histoire de parentele meurtriere.
Le spectateur occasionnel qui veut connaitre le travail du cineaste, se tournera avec un meilleur benefice vers " mademoiselle" , " decision to leave" et surtout " old boy" qui constituent les trois longs metrages indispensables a connaitre de PCW.
Le dernier film de Park Chan-Wook ne m'avait pas séduit, mais bon, je m’essaye à nouveau à son cinéma avec “Stoker”. Finalement, je trouve ce film vraiment séduit ; assez complexe, avec une histoire élaborée qui s’éclaircit un peu tard mais une mise en scène en or.
Effectivement, la réalisation est très minimaliste ; la beauté des plans réside dans le détail. Je ne suis pas fan des “décadrages” mais ça a son charme ; par contre, les mouvements de sa caméra sont constamment impressionnants. La direction photographique est vraiment qualitative et est remplie de symbole marquant, la lumière et les teintes de couleurs jouent un rôle important, tout comme les jeux de reflets. Par ailleurs, la musique est quelque chose d’incroyable ; elle est magnifique et très onirique ; elle mérite même d’être écoutée sans l’image. Très simplement, la mise en scène est détaillée et ne laisse rien au hasard.
L’histoire est vraiment prenante et intéressante ; par contre, j’ai un petit hic sur la psychologie des personnages qui restent un peu étranges ; il y a des bipolarités trop étranges. L’oppression exponentielle se ressent, elle est même palpable. Je trouve simplement que certaines séquences sont assez contingentes. Malgré mon attachement pour la protagoniste, elle agit de manière un peu aléatoire. Sinon, la narration est excellente car on en apprend assez juste pour nous tenir en haleine. Les jeux de mystère sont très bien amenés, et le tout est vraiment bien écrit.
Effectivement, l’histoire n’est pas parfaite mais je trouve que la réalisation n’en est pas loin. C’est pour cela que je recommande ce film.
On reconnait dans Stoker les thèmes favoris de Park Chan-wook : cruauté, vengeance et famille. L'histoire aurait pu paraitre classique dans les mains de tout autre réalisateur mais là c'est à la fois fascinant et dérangeant, envoutant et étrange.
Le trio d'acteurs joue à la perfection, ils ont chacun leurs caractéristiques qui apportent toute sa profondeur au film.
Pas mal... Mais le film met un temps fou à décoller... Il m'a fallu attendre plus d une heure pour que l intrigue prenne vraiment chez moi... Avant cela, il ne se passe pas grand chose à part ce qui est décrit dans le pitch... La mort du père et la venu soudaine de l oncle mystère... Il y a différents niveaux de lecture du film d'après ce que j'ai pu lire... C'est assez subtile visiblement... Peut être trop pour moi... Oui parce qu à la fin, j'ai vraiment pas tout capté... Néanmoins, la mise en scène est très soignée... Les acteurs sont plutôt bons... Mise à part la fille gothique qui fait la gueule tout le long du film... Dans l'ensemble, j'ai trouvé ce film intéressant, mais un peu trop lent à démarrer, avec pas mal de branlette intellectuelle de la part du réal... Par ailleurs, j'ai trouvé le scénario assez confus... Au final, chacun y voit ce qu il veut voir...
Park Chan Wook se rate lamentablement pour ce film réalisé aux Etats-Unis avec comme acteurs Nicole Kidman et Matthew Goode. L'histoire n'a ni queue ni tête et ne mène pas à grand chose, pas vraiment de finalité dans cette histoire allant dans tous les sens. On se rend juste compte que tous les personnages du film sont juste complètement timbrés. La fin est purement et simplement ratée de chez ratée. Une grosse déception pour un réalisateur qui est pourtant très bon habituellement.
Creux, vide et malsain, passez votre chemin ! Réalisateur et scénariste à l'esprit quelque peu tordu c'est peu de l'écrire. J'aime bien cette trilogie d'acteurs, mais en matière d'écriture et de réalisation n'est pas Hitchcock qui veut !