Avis sur Marius

"Marius" ce nouveau copié-collé laisse rêveur dès les premières images ! Quelle drôle d'idée de traiter cette nouvelle adaptation avec si peu de pertinence et d'inspiration !!!
En effet, mais comment peut-on ressentir un minimum d'émotions devant des personnages très propres, très lisses un peu sortis d'un musée, auxquels on ne croit pas deux secondes tant leur jeu est laborieux et artificiel à un point surprenant, l'accent marseillais plus que forcé n'arrangeant rien, bien au contraire !
Comment ne pas avoir envie de se boucher les oreilles quand on entend César/Daniel Auteuil faire sa célèbre tirade "Tu me fends le cœur..." ?
Comment imaginer un serveur de café et une vendeuse de poissons, que sont Marius et Fanny aussi soignés sur eux mais assurément insipides sur le fond, sous les traits de Raphaël Personnaz et Victoire Belezy, qui semblent tous deux sortis directement d'un magazine de mode ?
Et que dire de Panisse sous les traits de Jean-Pierre Daroussin qui n'a pas l'air d'y croire lui-même ?
Comment se sentir à Marseille avec ces images léchées tel un décor de carton pâte, d'un endroit qui n'a rien à voir avec cette ville mythique ?
Cette adaptation ratée est à des lieues de l'authenticité du premier opus si prenant et profond sans doute à cause d'une mise en scène trop figée où rien ne dépasse, beaucoup trop scolaire et trop propre et ainsi nous ennuyer profondément jusqu'à la fin trop longue à arriver !
Quel intérêt donc de nous montrer un film inutile et vain comme celui-là ?
Daniel Auteuil a réalisé un film qui manque cruellement de conviction et de vérité comme un exercice de style futile bien loin de ce que l'on pouvait espérer du célèbre et monumental Marius...

« L'honneur, c'est comme les allumettes, ça ne sert qu’une fois ! »...Avec "Marius", Daniel Auteuil replonge une nouvelle fois dans l'univers de Marcel Pagnol qu'il affectionne tant! A cet ègard, Auteuil est vraiment content de raconter cette histoire là, de la faire entendre à nouveau pour les mêmes raisons que les gens aiment les films de Pagnol, auteur qui porte bonheur aux acteurs qu'ils jouent, aux metteurs en scène qu'ils mettent en scène! Un auteur qui apporte de la joie et quand il fait pleurer, il fait pleurer des larmes qui donnent de l'espèrance! C'est bien de thèâtre qu'il s'agit là, Auteuil transposant ce premier volet de la trilogie marseillaise dans une adaptation fidèle, classique mais ègalement touchante! L'histoire d'amour contrarièe entre les jeunes Marius et Fanny, avec pour toile de fond, le vieux port de Marseille dans les annèes 20, sèduit dans sa modestie et son honnêtetè! Avec son bar de la Marine, sa partie de cartes, son pastis et sa bouillabaisse, ce premier volet est parsemè de nombreux plans poètiques sur les motifs visuels de la mer, du soleil et de la nuit, dans une reconstitution d'èpoque soignèe! Même si nous sommes ici en terrain balisè, "Marius" se voit comme s'il venait d'être tournè! Pas une fausse note dans sa distribution, un talent èclatant de jeunesse chez Raphaël Personnaz qui rêve de prendre le large et de Victoire Belezy qui l'aime depuis toujours en essayant de provoquer sa jalousie! En tout cas c'est très fidèle à Pagnol et c'est un vrai plaisir de voir ces deux comèdiens èvoluer à l'ècran, comme l'ensemble de la distribution dont Jean-Pierre Darroussin dans le rôle de Panisse, Marie-Anne Chazel dans celui de Honorine et surtout Daniel Auteuil en Cèsar, avec cette autoritè fragile qui apparaîtra encore mieux dans "Fanny". il ne s'agit pas de refaire les films de Marcel Pagnol mais il y a toujours une dimension sacrèe qu'il faut casser! C’est peut-être du cinèma facile mais qui se contente d’illustrer modestement un texte savoureux...

Daniel Auteuil continue son hommage à Pagnol avec ce 1er film de "La Trilogie marseillaise". Je n'ai pas vu sa "Fille du Puisatier" de 2011, même pas en rattrapage sur Canal +, mais le tandem formé par lui-même et Kad Merad (en lieu et place de Raimu/Fernandel) m'attirait peu. J'ai "tenté" "Marius", et ne le regrette pas. Ce qui avait été d'abord une pièce fut porté à l'écran en 1931 (évidemment en noir et blanc), par le très cosmopolite Alexandre Korda (né Hongrois, il deviendra sujet britannique, après avoir tourné partout en Europe et aux E-U), qui réalisera en même temps 2 autres versions, l'une allemande, l'autre suédoise ! C'était l'auteur, Marcel Pagnol, qui assurait l'adaptation. Là, Auteuil signe le scénario en toilettant (son film dure 1 h 33, alors que la version de 1931 durait 2 h), réalise, sur un découpage classique, de manière fidèle (trop fidèle ? manquant de personnalité ?) et sans épate (évitant soigneusement les chausse-trappes des "scènes à faire" surlignées, comme celle de la partie de cartes), et assure le rôle de César. Les décors sont soignés à l'extrême, la photo est belle, le Marseille de l'entre deux-guerres parfaitement reconstitué, la musique (Alexandre Desplat) impeccable. Les dialogues - ceux de Pagnol - sont un régal, évidemment (les spectateurs rient et s'émeuvent, en 2013 comme en 1931 - talent éternel du grand écrivain). L'histoire est datée, parlant d'une époque où les jeunes filles convenables arrivaient vierges au mariage, où la contraception n'existait pas, où l'on discutait dot. Mais elle est aussi hors du temps, puisqu'il y ait question de famille, et d'amour, d'honneur (qui "comme les allumettes, ne sert qu'une fois") et de dilemme entre celui-ci et l'accomplissement de soi (lequel pour Marius est l'appel du grand large). On en arrive à l'essentiel peut-être, la distribution. Le couple de tourtereaux version 2013 est crédible (bien plus que Pierre Fresnay, 34 ans en 1931 mais paraissant plus, et surtout Orane Demazis, 37 ans !) : Raphaël Personnaz, dont la petite trentaine (superbe !) passe sans problème pour les 22/23 ans de Marius Olivier, et Victoire Bélezy, d'ailleurs voisine puisque montpelliéraine, la petite vingtaine, avec les yeux noirs ad hoc de Fanny Cabanis. Raimu en revanche (et l'ensemble des autres acteurs de 1931 du "cru": Charpin, Dullac, Alida Rouffe) continuent d'imposer leur empreinte dans les mémoires - la "Trilogie" étant régulièrement diffusée dans les ciné-clubs, télé comprise), et la comparaison avec les interprètes de 2013, pourtant excellents (et ne forçant opportunément pas sur "l'assent"), ne tourne pas en la faveur de ceux-ci (Darrroussin, Russo et Marie-Anne Chazel)... Nostalgie...

Daniel Auteuil renoue avec Pagnol, derrière la caméra ! Après La fille du Puisatier en 2010, qui connut un grand succès, il s'attaque cette fois, à la célèbre trilogie : Marius, Fanny, César ! Si les deux premiers sont sortis en salles au mois de juillet, César n'est pas encore réalisé. Tourner dans le midi de la France a été une très grande joie, pour Daniel Auteuil, lui qui a grandi à Avignon. On retrouve dans le casting, Jean-Pierre Daroussin qui campe un bon Panisse. Marie-Anne Chazel est Honorine, la maman de Fanny. Daniel Auteuil est César et le duo gagnant, c'est bien sûr Marius et Fanny ! J'ai adoré Victoire Belezy qui est une Fanny, sublime. Et Raphaël Personnaz est vraiment un très bon acteur qu'on a vu récemment dans La Stratégie de la poussette et dans son nouveau qui est sorti Quai d'Orsay. Evidemment, c'est une histoire romantique / dramatique, mais Daniel Auteuil réussit totalement son adaptation. Les acteurs sont parfaits et l'univers de Pagnol est la garantie de passer un moment inoubliable, dans la gaieté et l'émotion. Allez maintenant je vais regarder le second épisode qui est Fanny !!

difficile de ne pas faire la comparaison avec l'original
j'ai eu du mal au début à entrer dans ce film sans oublier la voix de raimu , puis petit à petit je me suis habitué à la version de Daniel Auteuil
les acteurs sont bons
une belle photo et une belle lumière mettant en valeur les acteurs
de belles scènes plein d'émotion, spoiler: notamment quand marius emporté par la passion explique à fanny son désir du grand large sans voir les larmes de la belle fanny couler

Alors là, ça n'a pas manqué ! Quand j'ai vu cette bande-annonce avec Raphaël Personnaz et Victoire Belezy qui déclamaient leur texte avec un accent marseillais à couper au couteau, je ne voyais déjà pas comment ce film pouvait s'en sortir. C'est qu'en plus il faut que ce soit Daniel Auteuil à la réalisation. Autant ce mec je l'adore en tant qu'acteur, autant son trip « film d'antan niant toutes les techniques narratives acquises avec le temps » moi, ça me sort par les yeux. Je sais qu'en disant ce que je vais dire je vais susciter la colère de plus de quelques lecteurs (et ce n'est vraiment pas le but) mais je peux pas m'empêcher de regarder ce film comme un film d'amateur, voire un film d'enfant. La mise en scène est incroyablement plan-plan : on se croirait au théâtre tant l’ensemble est figé et rigide. Cela concerne aussi bien les cadrages que la narration, linéaire au possible ! Mais le pire ne vient pas encore de là. Le pire à mes yeux, c'est les dialogues. Plus didactiques et explicatifs que ça tu meurs ! Aucun sous-entendu ; aucune subtilité ; du premier degré à l'état pur. Et attention ! Il faut qu'en plus tout cela soit dit sur le mode de la récitation, en articulant bien, et en laissant bien deux secondes entre l'intervention de chacun des acteurs ! Mais à quoi bon faire ça ??? Si on aime le « Marius » original, autant aller au théâtre voir le « Marius » original ! Là, dans ce film, il n'y a aucun travail d'adaptation au format cinéma ! C'est du théâtre filmé ! Et encore, précisons : du théâtre filmé pour personnes malentendantes ! Alors, peut-être que c'est voulu, que c'est un style... Peut-être... En tout cas, moi quand je vais au cinéma, j'attends un style qui s'apparente au septième art. J'attends de l'imagination. Pas une pièce soporiphique filmée sans génie, photographiée à la mode du moment (c'est-à-dire à la mode « Michael Bay » - orange et bleu – bravo à Daniel Auteuil pour le raccord avec l'univers de Pagnol !). Et en plus il faut qu'il y ait une deuxième film ? Ah mais alors là ! Il faut vraiment que Daniel Auteuil apprenne qu’au cinéma comme ailleurs, les meilleures blagues restent encore les plus courtes.

Quel beau film! Daniel Auteuil a gardé toute la saveur du texte de M Pagnol. Bravo à tous les acteurs qui ont su interpréter formidablement les personnages de cette trilogie. A ce propos, le 3ème volet c'est pour quand? Vite... vite!

Je n'avais pas été totalement convaincu par La fille du puisatier mais cette fois Daniel Auteuil m'a conquis avec Marius et Fanny. Je retrouve le monde Pagnol et le sud de la France du début du siècle qu'il chérissait tant. Le casting est très réussi que cela soit au niveau du duo avec le déjà confirmé Raphaël Personnaz et la débutante mais pas moins talentueuse Victoire Belezy, ou au niveau des seconds rôles, Daniel Auteuil bien sur mais aussi Jean-Pierre Darrousin, Marie-Anne Chazel ou encore Rufus. Le film Marius commence assez gaiement avec la découverte de tous les personnages et les révélations sur l'amour des deux protagonistes puis Marius doit faire un choix de vie en tant qu'homme. Il n'y a aucun temps mort, je ne me suis pas ennuyé devant l'intérêt de cette histoire. Et je n'ai pas pu attendre plus de 30 minutes pour découvrir la suite...

Sans surprise, Marius se révèle être complétement insispide et vain. Malgré tout les efforts de Daniel Auteuil pour rendre ses lettres de noblesses à la célébère Trilogie Marseillaise, Marius est pitoyable de désespoir. La réalisation, la photo du film donne plutôt l’impression de regarder un TV film de France Television qui se laisse voir avec un peu d’indifférence. Marius nous prouve encore une fois que n’est pas réalisateur qui veut, Daniel Auteuil a beau avoir été parfait dans les précédentes adaptations française des oeuvres de Pagnol : Jean de Florette et Manon des Sources; il vient de massacrer un classique intouchable du cinéma français et sa courte carrière de réalisateur devrait en rester là. Le film est tellement mauvais que s’en est triste pour Daniel Auteuil qui tenté une adaptation risqué d’un tel chef d’oeuvre. Cependant, on doit reconnaître un jeu d’acteur de Raphael Personnaz (Marius) assez impressionant et une bande son assez bonne signée Alexandre Desplat. Mais le film reste à fuir, tout comme sa suite Fanny.

Après avoir eu sa carrière exploser en interprétant Ugolin dans "Jean de Florette" et "Manon des Sources" (1986) de Claude Berri, Daniel Auteuil a prouvé tout son amour pour l'oeuvre de Marcel Pagnol en réalisant le remake "La fille du puisatier" (2011) et persiste et signe en se lançant dans le remake du monument français qu'est la trilogie "Marius-Fanny-César" dont la version des années 30 avec Raimu est à ce jour une oeuvre magnifique de notre patrimoine. Daniel Auteuil a soigné un casting populaire avec l'étoile montante Raphael Personnaz et une inconnue charmante Victoire Belezy (vu dans un truc appelé "Plus belle la vie"). Le problème de Daniel Auteuil (et de ses interprètes) est justement le poids énorme des films précédents (1932-1933 et 1936). En bonus Auteuil a évité d'être trop dans le copié-collé, moins de scènes cultes car l'acteur-réalisateur a préféré rester dans le classicisme du texte plutôt que créer cette passion latine et cette effervescence des sens que Raimu à porter au summum de son art ; par exemple la partie de carte est moins grandiloquente, les caractères moins passionnels que dans l'oeuvre originelle. Par exemple notons un Marius moins antipathique que l'était Pierre Fresnay (En gros les défauts sont ici un peu atténués). Malheureusement le soucis d'une réalité "plus posée" est aussi trop visible dans des décors qui manquent, eux, de réalisme ça sentirait presque le studio tant ça manque de vie... Tout le problème du film de Auteuil est là. Décors statiques et des acteurs pas tous à l'aise avec le texte de Pagnol (en premier lieu Marie-Anne Chazel), c'est parfois digne du théâtre. Le soucis de Auteuil d'être fidèle au texte semble avoir pesé sur la liberté d'interprétation et bridé une certaine folie des mots. Néanmoins il faut avouer que Daniel Auteuil s'en sort bien, même si sans aucun doute il est difficile de râter son film avec un tel matériau d'origine.

Premier opus de la « trilogie marseillaise » adaptée de l’œuvre de Marcel Pagnol, Marius a pour argument principal une tragédie romantique servant de prétexte à une image très romancée du Vieux-Port marseillais du début du vingtième siècle. Le travail d’adaptation de Daniel Auteuil a, comme pour La fille du puisatier, pour motivation première de rester parfaitement fidèle aux textes initiaux, donnant aux dialogues la patte méditerranéenne et si rafraîchissante de l’écriture de Pagnol. Le gros souci est justement le même que dans son précédent film, c'est à dire le recours à des acteurs parisiens dont l’accent forcé rend le jeu terriblement hermétique. Ce ne sont donc que les échanges entre Daniel Auteuil et Marie-Anne Chazel qui garde une certaine crédibilité. De la même manière, les décors manquent terriblement de ce charme phocéen qui devait faire l’identité du film mais les belles musiques que signe Alexandre Desplat parviendraient presque à nous faire oublier la superficialité de cette reconstitution. En tout cas, tout cela n'est pas assez motivant pour donner envie d'aller voir Fanny.

Sans conteste, Daniel Auteuil a une véritable passion pour l'œuvre de Pagnol, mais n'a pas su y mettre une patte personnelle, pour que nous puissions y voir un intérêt supplémentaire à la version originale. Dommage car les acteurs sont magnifiques et l'histoire est superbe.

magnifique , tres beau film , bien joué , Daniel Auteuil est tres nature le casting est excellent j ai passe un moment tre s agreable , demain je vais voir Fanny .

Très bon film : le film de Daniel Auteuil vaut bien celui de Marcel Pagnol.
Le choix de prendre des acteurs encore peu connus pour les rôles de Marius et Fanny est payant, ils sont attachants. Les rôles secondaires interprétés par des pointures sont très bien.
A la fin du film, on ne peut que vouloir voir la suite de suite...

Typé très téléfilm. N'est pas Claude Berri qui veut. 1 étoile.