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    Munich
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    3,7
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    664 critiques spectateurs

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    Marceau G.
    Marceau G.

    358 abonnés 365 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 avril 2014
    "Munich" est un thriller féroce, un film d'espionnage très efficace, et une ode à la paix. Ce film retrace l'opération colère de Dieu, une opération secrète organisée par le gouvernement Israëlien, visant à assassiner un par un les organisateurs Palestiniens du massacre qui eut lieux aux J.O de Munich en 1972. Spielberg livre, en plus d'un excellent thriller, un discours intelligent sur la guerre de religion la plus intense et la plus vaste de l'Histoire ; l'opposition Juifs/Arabes et plus précisément Israël/Palestine. Loin de nous pondre un stupide film de propagande, Spielberg ne prend aucun parti, il dénonce simplement ce conflit stupide et prône la paix comme réconciliation. Doté d'un casting hors-normes, "Munich" captive et offre une réflexion intelligente et plus que bienvenu sur le sujet. Eric Bana est prodigieux, son jeu possède une force incroyable, et le reste du casting est également sensationnel ; Daniel Craig, Ciaran Hinds, Mathieu Kassovitz, Hanns Zishler, Mathieu Amalric, Geoffrey Rush, Michael Lonsdale, et il y a même Valeria Bruni Tedeschi, Marie-Josée Croze et Yvan Attal ! Sans conteste, on a droit à un casting impeccable ! Et je trouve ça sympa que Spielberg se soit entouré d'une flopée de franchouillards pour ce film... Bon au delà de l'imparable distribution, la mise en scène est fantastique et ultra-réaliste, la photographie est sublime, le scénario est très bien écrit et la musique (de John Williams, quand même !) est superbe. Conclusion : un film choc de l'immense Steven Spielberg, un film très intelligent, passionnant et parfaitement maitrisé !
    sword-man
    sword-man

    73 abonnés 1 017 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 octobre 2011
    Exemplaire en matière de mise en scène et de montage, "Munich" est l'un si ce n'est LE film le plus ambitieux de toute la carrière de Steven Spielberg et l'une de ses oeuvres majeurs. Le roi de l'entertainment prouve une nouvelle fois qu'il est capable de faire des films sèrieux et délicats à traiter et que son nom est définitivement synonyme de cinéma. Allier suspense implacable et scènes politiques et humanistes, seul un grand maître pouvait réussir cet exploit, surtout que ce grand maître est lui même juif mais ne prend pas parti et c'est là qu'est la maturité du cinéaste.
    Chuck Carrey
    Chuck Carrey

    283 abonnés 576 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 mars 2014
    12 ans après avoir traité de la Shoah dans "La liste de Schindler", Spielberg revient à un sujet délicat mais encore une fois en rapport avec le peuple juif, celui des événements qui se sont produits pendant les Jeux Olympiques de Munich en 1972. Ces JO furent en effet marqués par la prise d'otage puis par le meurtre de tous les athlètes Israéliens participants par des Palestiniens membres du groupe "Septembre noir". Le film se déroule après cette prise d'otage, on y suit un agent du Mossad qui sera chargé, lui et quatre autres hommes, de trouver et d'exécuter les responsables de cet attentat. Au vu de l'excellent travail effectué sur "La liste de Schindler", Spielberg était le mieux placé pour réaliser ce film. Le résultat est très légèrement décevant. Tout d'abord, le film est trop long. Bien que "La Liste de Schindler" était encore plus long, on ne s'y ennuyait pas. Dans "Munich", on ne s'ennuie pas non plus mais le rythme ralenti parfois et cela peut amener le spectateur à décrocher (surtout pendant 2h40). De plus, certains déplacements des personnages à travers le globe arrivent un peu à l'improviste et ils ne sont pas tous bien expliqués. Cependant, les personnages sont bien développés avec chacun leur propre personnalité et leurs doutes. Les acteurs sont performants dans leur rôle. Le suspens est souvent présent et la musique, bien sur composée par John Williams, est belle et ressemble quelques peu à celle de "La liste de Schindler" étrangement... Spielberg signe là une nouvelle belle oeuvre mais qui n'atteint pas la réussite de certaines de ses autres réalisations.
    elbandito
    elbandito

    315 abonnés 945 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Sans doute le film le plus abouti mais aussi le plus "risqué" de Spielberg. Tout y est impeccable (distribution, suspense, aspect dramatique et historique...) et le film ne prend aucun parti et Spielberg en assume les conséquences, voilà ce qui fait la force de ce chef d'oeuvre à ne manquer sous aucun prétexte !
    Walter Mouse
    Walter Mouse

    480 abonnés 425 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 août 2012
    Munich est un des films les plus sombres de Steven Spielberg. On pourra reprocher au film qu'il y ai quelques longueurs et passages où les personnages parlent trop mais il fallait le faire pour instaurer cette ambiance si particulière et pas rassurante. Spielberg filme toujours aussi bien et sa réalisation est magnifique surtout lors des assassinats des palestiniens. L'une des premières séquences d'assassinat avec le coup du téléphone est magistrale et vraiment très prenante!!! De plus, la musique de John Williams renforce le côté sombre de ces scènes. Le casting est impeccable! Eric Bana, Daniel Craig, Matthieu Kassovitz et Ciarán Hinds sont très à l'aise dans leurs rôles et font honneur à leurs réputations! Le scénario est inspiré de faits réels et arrive à être vraiment prenant quand le groupe israélien commence à assassiner les responsables palestiniens de l'attentat de Munich. Quand on sait que les évènements du film se sont vraiment passés, c'est presque traumatisant pour les personnages principaux d'être spoiler: eux aussi pris pour cible
    . Steven Spielberg montre même à certains moments que les palestiniens ne sont pas aussi inhumains qu'on le pense comme la scène où spoiler: Eric Bana attend d'éteindre sa lampe pour déclencher la bombe.
    Un thriller excellent!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 28 janvier 2014
    enfin Speilberg met au grand jour la vérité sur cette prise d'otages d'Athletes Israeliens par des palestichiens, un film trés sombre , je n'ai aps vu le temps passé superbe film une realisation tout en retenu .
    Pour « venger Munich », le Mossad, dans le cadre de l'opération Colère de Dieu, prend pour cible des responsables de l'OLP, certains des commanditaires présumés ainsi que les représentants de l'OLP en Italie, en France et à Chypre jusqu'au 15 janvier 1991, lorsque, finalement, furent tués les organisateurs du massacre de Munich (Abou Iyad et Abou Mohammed).

    Vive le Mossad dans le cul les franchouillards extreme gaucho bobo
    Roy Batty
    Roy Batty

    133 abonnés 215 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 octobre 2014
    "Munich" s'inspire du drame des jeux olympiques de 1972, qui vit des Palestiniens du groupe Septembre noir prendre en otages et tuer des athlètes israéliens. Le film se passe après la prise d'otages et décrit ce que fut l'opération Colère de Dieu, à travers l'histoire d'Avner (Eric Bana), un agent du Mossad chargé de traquer les responsables et de les éliminer. Ce film de Steven Spielberg est un chef-d'oeuvre à la fois violent, tragique et émouvant. La mise en scène est magistrale et la photographie est magnifique. Eric Bana est excellent et fait preuve de beaucoup de subtilité dans son jeu. Il est entouré par une pléïade de bons acteurs, dont Mathieu Kassovitz (décidément meilleur acteur que réalisateur ces dernières années), Daniel Craig (sa performance n'aurait plus du faire douter les indécis quant à sa capacité à endosser le costume de James Bond), Ciaran Hinds (que ce soit dans ce film ou dans la série "Rome", il est toujours aussi bon), Geoffrey Rush (grand acteur un brin mésestimé), Marie-Josée Croze ( spoiler: sa mort est particulièrement atroce, mais en même temps, elle ne l'a pas volée
    ) et les deux autres acteurs français principaux, Mathieu Almaric (qui ne cesse de m'impressionner à chacun de ses films) et Michael Lonsdale (parfait dans son rôle de patriarche ; d'ailleurs la scène du repas en famille m'a un peu fait penser à celle de la plantation de la version Redux d'"Apocalypse Now"). Par contre, je trouve qu'Yvan Attal surjoue. Et quelle musique de John Williams !
    Stéphane G.
    Stéphane G.

    6 abonnés 61 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 16 octobre 2016
    Tout a été dit: un film plat, vide, etc. Pour un film historique, l'Histoire est accommodée d'une sauce hollywoodienne indigeste. Pour un film d'action, c'est ennuyeux à mourir.
    Akamaru
    Akamaru

    2 799 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 septembre 2011
    1972.Jeux Olympiques de Munich.Des terroristes palestiniens,baptisés "Septembre Noir" prennent en otage les sportifs israéliens et les tuent.Ce coup d'éclat choqua le monde entier.Steven Spielberg raconte la suite:les représailles du Mossad à travers la mission de 5 agents non formés pour cela.Il s'agit probablement de son oeuvre la plus adulte,et l'une des plus controversées.Le conflit israélo-palestinien demeure toujours aussi complexe de nos jours.Quoi qu'il en soit,la leçon d'histoire parfaitement reconstituée s'accompagne d'un thriller âpre,à la Pakula.Le parcours d'Avner,taciturne agent juif,est éloquent.Aveuglé par sa volonté de servir sa patrie,il en perd le sens de sa mission.Quand vient le temps des dilemmes moraux et des questions,Avner devient paranoïaque et déboussolé.Cela symbolise bien l'inextricabilité de la situation,tant religieuse que géopolitique.Eric Bana est surprenant et dans son meilleur rôle.Spielberg a convié une troupe d'acteurs français,tous très convaincants(Attal,Amalric,Kassovitz,Croze),voire magistral(Michael Lonsdale).En dépit de quelques maladresses et d'un final trop appuyé,"Munich"prouve toute la maîtrise d'un réalisateur en questionnement permanent sur son art,et sur les caractères humains.
    ConFucAmuS
    ConFucAmuS

    472 abonnés 920 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 mai 2020
    Eh bien, Spielberg ne chôme pas. Le Terminal en 2004, La Guerre des Mondes en juillet 2005, et voici son nouvel opus à la fin de la même année. Pour autant, ne vous méprenez pas: ce n'est pas parce que le Boss des réalisateurs enchaîne les projets qu'il oublie de les emballer comme personne.
    C'est d'autant plus vrai qu'il s'attaque ici à un sujet plus que brûlant, à savoir l'attaque au J.O de Munich en septembre 1972, et tout spécialement ses répercussions. Car si l'on connait le bilan de cette prise d'otages par le groupe palestinien Septembre Noir - 11 athlètes israéliens tués - on est en revanche moins au courant de ce qui s'est passé ensuite. Ce que raconte Munich...
    Pour analyser clairement ce nouveau film de Spielberg, il convient de le mettre en parallèle à l'œuvre phare du réalisateur, La Liste de Schindler. En s'attaquant à la Shoah, le cinéaste triomphait doublement. D'une part, il prouvait qu'il était autre chose qu'un entertainer haut de gamme (apparemment, certains en doutaient). Mais surtout il démontrait que même en parlant d'un sujet aussi horrible et bouleversant, il savait distiller une ambigüité inattendue. Avec son héros, profiteur aveugle qui se trouvait une conscience. Ou tout simplement d'Amon Göth, qui laissait transparaître l'humain derrière le bourreau nazi. Comment qualifier ces deux personnages, d'une complexité remarquable, qui rendaient le film encore plus passionnant? Eh bien, on se surprend à établir le même constat entre les protagonistes de Munich.
    En une seule réplique, les scénaristes Tony Kushner et Eric Roth mettent le doigt sur l'absurdité de la besogne d'Avner et de ses hommes. En qualifiant les différents attentats auxquels se livrent les deux camps de "dialogue", le film résume parfaitement le non-sens de ce conflit opposant Israël à la Palestine. Un "dialogue" sans parole ni échange, mais parsemé de bombes et fusillades. Où trouver de l'espoir dans une telle configuration ? On le cherche, il apparait subrepticement. Par moments, il se glisse derrière la lucidité froide de Carl (Ciarán Hinds, impérial), dans le regard résigné de Hans (Hanns Zischler, fantastique) ou l'incertitude patente de Robert (Mathieu Kassovitz, touchant).
    Mais généralement, il prend l'apparence d'Avner, superbement campé par Eric Bana. Mais le vengeur du Mossad est un Janus à deux visages. L'une de ses faces est obnubilée par le passé, l'attentat, qu'il ne distinguera clairement qu'à la fin. Et l'autre ne voit pas plus loin que sa mission, si tant est qu'elle puisse s'arrêter un jour. **Le film est noir, incroyablement noir. Si les rais de lumière se frayent un passage de temps à autre, lors d'une cohabitation bon gré mal gré (superbe scène), ils ne durent jamais. L'obscurité domine. Le sentiment de malaise persiste, et culmine lors d'une séquence intime (registre rarement abordé par Spielberg) où pulsions de mort et pulsions de vie s'étreignent jusqu'à implosion.
    Munich fait partie des meilleurs travaux du réalisateur, tout en haut de la liste. Sa construction scénographique l'instaure parmi les modèles à voir et à revoir. Le metteur en scène n'a pas son pareil pour poser le contexte (plans panoramiques ou steadicam monumentaux), amener l'élément perturbateur qui bloque la mécanique, et laisser son sens de l'image resserrer l'étau impitoyablement. Il sait également jouer avec l'attente ou les ruptures, en coupant volontairement la musique (nouvelle pépite de John Williams, d'ailleurs) pour laisser les sons et mouvements faire monter naturellement le suspense. Chaque scène cloue au fauteuil avec une efficacité telle qu'on ne peut tirer que ce constat : Spielberg n'est pas le Maître pour rien. Peut on tiquer sur l'absence de parti pris de Munich ? Mais son absence n'est-elle déjà pas un parti pris éloquent ? On a souvent taxé (injustement) le cinéaste de naïf, mais le film démontre sa grande intelligence quand il s'agit de regarder en face l'horreur du realpolitik et de ses glaçantes répercussions sur l'avenir (funèbre plan final).
    Pur chef-d'œuvre. Sûrement son œuvre la plus dense et riche depuis La Liste de Schindler. Vous ne serez donc pas étonné qu'il siège à ses côté parmi mes favoris du metteur en scène.
    AMANO JAKU
    AMANO JAKU

    296 abonnés 797 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 septembre 2013
    Münich, Allemagne de l'Est, le 6 septembre 1972, site des Olympiades. Un commando palestinien, "Septembre Noir", pénètre le site et prend en otage onze athlètes israéliens. Après moultes négociations, le bilan est catastrophique à l'arrivée : presque tous les terroristes rués et aucun survivant parmi les athlètes. Le Monde est bouleversé, l'Etat d'Israël aussi : elle prend une décision terrible, celle de constituer un groupe de cinq hommes dans le but de retrouver et d'éliminer tous ceux qui ont un lien direct avec l'attentat.
    Spielberg nous relate donc des faits véridiques embaumés de fiction : ces cinq hommes, l'opération "Colère de Dieu", non-préparés à la vraie guerre, qui sont lancés dans cette folle poursuite à la vengeance. Soyons franc : on ne peut s'empêcher de souffrir avec les athlètes israéliens lors de leur calvaire, on compatit et on souffre avec la nation juive qui pleure...les premières minutes de ''Munich'' font mal en nous mettant face à un cruel fait divers...et on ne peut que comprendre la réaction du premier ministre ; cependant, nous suivons le personnage d'Avner dans cette "quête", celui des cinq membres qui n'arrête pas de réfléchir à la situation alors qu'il est le leader du groupe. Spielberg se concentre sur cet homme dont les interrogations surviennent dès les premiers exécutions sur la légitimité de leurs actes. Au fur et à mesure qu'il s'enfonce dans les ténèbres de cette mission, Avner avance lui vers la lumière en comprenant que leur action est stupide : tuer un ennemi et 3-4 autres encore plus cruels prendront sa place. C'est le principe de l'Hydre de Lerne : on coupe une tête et deux nouvelles repoussent aussitôt. Et, à chaque mort, les ennemis engendrent un nouvel attentat dans une ambassade israélienne...ce petit jeu ne s'arrêtera donc jamais : la violence engendre la violence. Tout ceci n'est qu'une escalade, un cercle vicieux, une boucle sans fin. Voilà donc le thème principal de Munich et Spielberg, avec toute sa maestria, nous y convit par l'intermédiaire de son personnage principal...qui sera en quête d'une quelconque vérité qui fera de lui un homme conscient, non manipulé, et ce jusqu'à la dernière scène qui conclue magnifiquement les 2h40 qui ont précédé.
    Côté réalisation, y'a rien à redire : tonton Steven est au summum de sont art. La reconstitution des années 70 est parfaite, on s'y croirait : objets, vêtements, voitures d'époque, archives télévisuelles...tout y est. De plus, nous pouvons admirer les plus belles capitales d'Europe (Rome, Paris, Londres, Athènes) que Spielberg ne se prive pas de nous montrer sous leur meilleur jour. Il est allé même jusqu'à filmer d'une façon réaliste pour l'époque : dans ''Munich'', pas de mouvements fantaisistes ou hyper rapides de la caméra, pas de contre-plongées vertigineuses ou autres "bullet-time". Non, tout est tourné d'une façon qui rappelle les films de l'époque (French Connection en tête). Spielberg a même poussé le réalisme lors des scènes d'action : les coups de feu sont vifs mais étouffés et les explosions ont un son très sourd.
    Je tiens à tirer mon chapeau au casting : ils sont tous impeccables ! Les cinq membres de "Colère de Dieu" rivalisent de charisme et, même si on se concentre avant tout sur Avner, chacun d'entre eux à droits à ses plans et monologues. Je tiens aussi à noter que les deux français sont nickels : que ce soit Louis (Mathieu Amalric parfait dans son rôle d'indic) ou son père (Michael Lonsdale, toujours aussi charismatique malgré le poids des années). Mentions spéciales : une pour notre frenchie Mathieu Kassovitz dans le rôle de Robert, le fabriquant de jouets, qui nous prouve encore une fois qu'il est aussi bon acteur que réalisateur ; et une pour Eric Bana qui nous livre ici sans conteste LE rôle de sa carrière (au moins pour l'instant). Il campe un Avner qui finalement pourraît être Monsieur Tout-Le-Monde, n'importe lequel d'entre nous. L'avancement de sa mission correspond à l'avancement de son éveil face à la légitimité de son action; une quête de vérité, mais aussi une quête de rédemption, regardez l'affiche du film : Eric Bana est assis sur une chaise, à contre jour, tenant dans ses mains un révolver et est devant une fenêtre totalement blanche qui l'illumine...on dirait vraiment un ange déchu cherchant à se repentir.
    Enfin côté musique, je serais bref tant John Williams nous livre encore un score exceptionnel dont le plus morceau, je trouve, est celui du staff final.
    Bilan, Steven Spielberg nous livre un superbe film teinté de tragédie et d'optimisme à la fois. Un nouveau chef-d’œuvre à son tableau de chasse; nous prouvant encore une fois qu'il est bien l'un des meilleurs réalisateurs de notre époque.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 30 octobre 2011
    Simplement exellent ! Et pourtant ce n'est pas toujours facile de regarder un thriller politique de 2h40 à moins qu'il ne soit réellement passionnant ,et c'est le cas de celui ci, dirigé par Steven Spilberg le film prend tout de suite une allure sublime ! On ne s'ennuie pas car le rythme est parfait mêlant scènes d'actions explosives plus que reussies à des scenes lentes d'une qualité exeptionnelles ponctués de dialogues justes ! Il arrive à nous faire comprendre le calvaire qu'ont enduré ces hommes d'une maniere très touchante (joué par des acteurs formidables) ! Ce film frole le chef-d'oeuvre !
    THE-CHECKER
    THE-CHECKER

    101 abonnés 713 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 18 avril 2012
    Drôle de démarche que de travestir la réalité historique quand on prétend porter un regard objectif sur les évènements que l'on dépeint (ce qui en même temps est plutôt adroit si l'on veut faire de l'intox) Drôle de film donc que ce Munich de Steven Spielberg (le même mec qu'a fait E.T....et ouais!!)
    présentant un groupe d'agents du Mossad en mission semi morale (parce que d'un coté tuer c'est mal mais quand il s'agit de méchants terroristes palestiniens qui ne vous laissent pas le choix c'est normal) donnant littéralement corps à la déclaration de Golda Meir qui affirmait sans sourciller: "Nous pouvons pardonner aux arabes de tuer nos enfants mais nous ne pouvons pas leur pardonner de nous forcer à tuer leurs enfants." (bon en même temps, c'était pas Mère Thérésa non plus hein! ).
    S'ensuit une escalade de la violence, présentée comme inéluctable, mais toujours dans le soucis de montrer que c'est pas de leurs fautes à eux mais aux autres (on passera donc sur la manipulation sournoise opérée par ce bon vieux Steven pour nous faire accepter cela l'air de rien). Car ce qu'il faut savoir c'est que l'agent du Mossad est bon. S'il exécute ses ennemis c'est uniquement parce qu'ils sont méchants et qu'ils l'ont forcé à le faire. Jamais il ne tue d'enfants, et quand l'un des siens est lâchement assassiné par une autre espionne, c'est la mort dans l'âme qu'il va lui rendre la monnaie de sa pièce avec une pompe à vélo trafiquée (en plus elle était vachement belle alors c'est doublement dommage) Et quand bien même on pourrait accorder à Spielberg le bénéfice du doute sur ses motivations thématiques (on peut pas? bon tant pis!) via le personnage d'Avner symbolisant cette dualité hypothétique soutenue durant tout le métrage, le dernier plan sur les Twin towers (en CGI évidemment) enlève toute forme de d'ambiguïté quand au véritable propos de ce film.
    C'est qu'ils sont chiants mine de rien ces sales terroristes, même quand on veut se retirer tranquille à New York, ils trouvent le moyen de foutre le bordel pour nous obliger à aller mentir à l'ONU pour justifier d'une autre guerre...
    Grouchy
    Grouchy

    108 abonnés 1 033 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 12 février 2012
    Le plus mauvais de la filmographie de Spielberg. Son talent n'a rien à y voir, c'est seulement l'histoire qui manque d'impact, affaiblie par un jeu d'acteur moyen. C'est long, et la fin nous donne même l'impression que le film n'est toujours pas terminé.
    fandecaoch
    fandecaoch

    957 abonnés 2 232 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 septembre 2015
    Munich : Un Steven Spielberg assez méconnue car pourtant, ça reste a thriller politique solide, efficace et sans concession mais c’est vrai que, il est moins mémorable que ses autres films. Cela n’empêche pas au génie cinématographique de Spielberg de ce montré. Puisque sa mise en scène est encore une fois très créatif, très intelligeant et posé, on reconnait bien sa maitrise car vraiment, la réalisation est soignée et sans concession comme je disais car ce film reste violent et il n’hésite pas a montré le sang. C’est que ce film est basé sur des faits réels car c’est 11 terroristes qui abattent des otages du sport. Et ses terroristes vont être chasé et tué un par un par le gouvernement qui a crée une troupe d’agent non officiel. Et le nuance du film et que il critique et montre ce la barbarie d’un gouvernement qui n’hésité pas à faire comme les terroristes pour arrivé a leurs fin. Bon après, le film est assez long : 2H30 et le film aurait mérité des coupures car des fois, le rythme redescend et le schéma ce répète mais l’ensemble de l’histoire reste bien traité. Sinon, les acteurs sont fort convaincants, très bon casting aussi, il y a aussi des frenchi dans le casting. Et pour finir, les musiques sont bonnes mais elles se fondent discrets, dommage pour du John Williams. Donc voila, ce n’est pas le meilleur de Spielberg mais ça reste très soignée comme thriller.
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