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Synopsis
Petit caissier sans histoires, Christopher Cross rencontre, suite à une soirée arrosée, une jeune femme du nom de Kitty dans une rue de Greenwich Village. Elle le prend pour un riche artiste, lui qui n'est qu'un peintre amateur, tandis qu'il tombe amoureux d'elle. Motivée par Johnny, son amant, Kitty décide alors de profiter de l'affection de Christopher afin de lui soutirer de l'argent. Celu-ci s'endette pour lui payer un appartement, cachant cette relation à son épouse acariatre, Adèle. Mais Kitty demande toujours plus...
Un film noir de Fritz Lang qui constitue une variante de son chef d’oeuvre "La Femme au Portrait", tourné un an plus tôt. Une réalisation qui reprend les mêmes thèmes et qui bénéficie elle aussi du génie et du pessimisme du réalisateur, au travers d'une écriture et d'une mise en scène de qualité. De plus, Edward G. Robinson y est tout aussi magistral. Malgré tout, au final, le film parait plus prévisible, moins original et ...
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Kurosawa
477 abonnés
1 509 critiques
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3,5
Publiée le 22 janvier 2016
"Scarlet Street" est d'abord un film sur la manipulation (un couple qui profite de la faiblesse d'un homme) mais aussi et surtout sur l'aveuglement, C'est parce que Johnny ignore que Kitty ne l'aime pas que l'issue est - inévitablement - tragique, et non pas à cause de cette histoire de tableaux volés puisqu'elle aboutit au pardon, une conclusion prévisible qui ne justifie donc pas que Lang s'attarde aussi longtemps sur le segment de ce film ...
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Flying_Dutch
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770 critiques
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4,0
Publiée le 26 mars 2012
Comme pour M le Maudit, Fritz Lang bouscule notre morale en nous interrogeant sur la culpabilité mais avec le cheminement inverse. On est d'abord rempli d'empathie pour cette homme bon mais aveuglé (magnifiquement interprété par Edward G. Robinson) et toute notre haine va vers cette femme et son compagnon qui exploitent sans remord (ou presque) notre héros. On en vient à souhaiter ce qui arrive, et Fritz Lang ne nous trompe pas, il exauce ...
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Nico2
72 abonnés
939 critiques
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4,0
Publiée le 5 novembre 2007
Un très bon film, réalisé d'une main de maître par Fritz Lang. Là encore, les plans sont beaux, il y a un grand travail sur la lumière, les acteurs sont formidables, les personnages sont sombres, c'est pessimiste, Lang approfondit ses thématiques concernant l'homme et le meurtre. La fin est particulièrement angoissante, on suit le personnage principal dans cette infernale descente aux enfers dont personne ne sortira indemne. En plus, le ...
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Douze tableaux furent peints par John Decker pour le film, oeuvres censées être réalisées par le personnage principal joué par Edward G. Robinson. Elles seront par la suite envoyées au MoMA de New York pour une exposition spéciale en mars 1946.
Renoir dans la peau
La Rue rouge est le premier remake d'un film de Jean Renoir que réalisa Fritz Lang. C'est La Chienne (1931), qui inspira ce dernier, alors que La Bête humaine (1938) lui servira quelques années plus tard de base pour Désirs humains (1954). Malheureusement, Renoir n'apprécia aucun des deux remakes, considérant que son oeuvre n'avait pas à être objet de reconstruction et d'inspiration cinématographique.
Un rue bien sale
N'ayant pu renouveler les droits d'auteur (le copyright) de La Rue rouge, le film tomba dans le domaine public. C'est-à-dire que n'importe qui en mesure de copier et vendre sur n'importe quel support une copie du film en a le droit légal. Ceci explique la mauvaise qualité de la plupart des versions disponibles sur le marché, souvent deuxième ou troisième version de ce qui était déjà à l'origine une copie. La version restaurée devrait dès lors pro
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Ce film constituerait une énième version de "La Chienne" de Renoir pour ce qui est de la mise en place. Lang se reconnaît immédiatement avec son ironie venue des tréfonds. A peine quelques signes à l'image, l'étau s'ébauche, ce héros à voix douce, vanté par son supérieur a une trop bonne tête... Le pot de travail est écourté par la vision éclair d'une créature qui émoustille les fêtards. Voici deux hommes quittant l'entreprise dont ce débonnaire caissier qu'une épouse acariâtre tient en tenaille. Soudain la caméra fonce sur une femme à terre. Son imperméable bon marché allié à d'autres détails précise déjà ses goûts. Le spectateur qui croit deviner l'issue n'a pas fini d'être baladé entre cette grande bringue et son comparse sans scrupules. Bassesses de la chair et argent-roi, le vertige fatal. Cette oeuvre ciselée de 1945 est pur délice en 2012 !