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    Yves Robert

    État civil

    Métiers Acteur , Réalisateur , Producteur plus
    Nationalité
    Français
    Naissance 19 juin 1920 (Saumur - Maine-et-Loire)
    Décès 10 mai 2002 à l'age de 81 ans

    Biographie

    Yves Robert monte à Paris alors qu'il n'a pas encore vingt ans. Débrouillard, il multiplie les emplois les plus divers (typographe, terrassier, cycliste, etc.). Il débute sa carrière artistique dans les cafés-théâtres. Remarqué pour ses qualités de mime et d'imitateur, Yves Robert ne tarde pas à se faire un nom, adaptant Boris Vian, et Jacques Prévert pour la scène. Il monte les pièces de Marcel Aymé, Jean Anouilh, Jean Cocteau, Marcel Achard et Françoise Sagan.

    Sa première apparition au cinéma remonte à 1948. René Lucot lui donne un rôle dans Les Dieux du dimanche. Après quelques films assez mineurs Marcel Carné l'engage pour Juliette ou la Clé des songes (1950). Il enchaîne ensuite quelques belles réussites, dont Les Grandes Manoeuvres (René Clair, 1955) et La Jument verte (Claude Autant-Lara, 1959).

    Mais Yves Robert ne se contente pas de jouer la comédie, et devient rapidement metteur en scène. Après un court métrage, Les bonnes manières (1951), il réalise Les Hommes ne pensent qu'à ça (1954), mais c'est Ni vu ni connu (1958) qui l'impose comme un metteur en scène à part entière. Adaptée d'une nouvelle d'Alphonse Allais, cette comédie reste un bijou de loufoquerie. Yves Robert a souvent adapté des classiques de la littérature pour le cinéma:Louis Pergaud (La Guerre des boutons, Prix Jean Vigo 1961) et Marcel Pagnol (La Gloire de mon père et Le Château de ma mère en 1990) fourniront des matériaux de choix à cet autodidacte .

    Mais ses succès les plus marquants, il les devra à son association avec Jean-Loup Dabadie. Ensemble, Robert à la caméra et Dabadie au scénario, ils produiront quelques unes des meilleures comédies françaises, parmi lesquelles on retiendra surtout Un éléphant, ça trompe énormément (1976) et sa suite Nous irons tous au paradis (1977). Captant l'ère du temps de la France pompidolienne, ces deux films sont autant de sommets de la comédie à la française des années 70.

    Une autre collaboration marqua la carrière d'Yves Robert, celle qui l'unit le temps de trois films à succès à Pierre Richard, dont la saga du Grand Blond avec une chaussure noire (1972), et Le Retour du grand blond (1974).

    L'acteur Yves Robert joue d'une palette plus étendue, qui va de la comédie - Signé Arsène Lupin (Yves Robert, 1959) , L' Aventure c'est l'aventure (id., 1972), La Crise (Coline Serreau, 1992) - au drame -, Le Juge et l'Assassin (Bertrand Tavernier, id.) ou Disparus (Gilles Bourdos, 1998), son dernier film.

    Mais, c'est face à Patrick Dewaere dans Un mauvais fils (Claude Sautet, 1980) qu'il impressionne le plus. Par sa retenue et son authenticité, Robert démontre d'exceptionnelles qualités d'acteur que des années passées au service de la comédie avait un peu fait oublier. Trois ans plus tard, il retrouvera Sautet pour Garçon !.

    Portant sur le monde un regard amusé et bienveillant, Yves Robert, débonnaire et affable, à l'image de son héros Alexandre le Bienheureux (1967), entre aujourd'hui au Panthéon des cinéastes français. L'ironie de la chose doit faire sourire cet esprit anarchiste irrévérencieux.

    Ses premiers pas à l'écran

    Les Dieux du dimanche
    Les Dieux du dimanche
    Date de sortie inconnue
    Juliette ou la Clef des Songes
    Juliette ou la Clef des Songes
    18 mai 1951
    Trois télégrammes
    Trois télégrammes
    3 novembre 1950
    Le Tampon du Capiston
    Le Tampon du Capiston
    4 août 1950

    Ses meilleurs films et séries

    Les Grandes manoeuvres
    Les Grandes manoeuvres
    1955
    Un mauvais fils
    Un mauvais fils
    1980
    La Guerre des boutons
    La Guerre des boutons
    1962
    Le Château de ma mère
    Le Château de ma mère
    1990

    Sa carrière en chiffres

    53
    Années de carrière
    1
    Récompense
    81
    Films
    0
    Série
    5
    Nominations
    163,3 M
    Entrées ciné

    Genres de prédilection

    Comédie : 54 %
    Drame : 23 %
    Comédie dramatique : 17 %
    Policier : 6 %

    Ses stats sur AlloCiné

    1
    Vidéo
    8
    Photos
    11
    News

    A tourné le plus avec

    Jean Carmet
    Jean Carmet
    11 films
    Le Bal des casse-pieds (1991), Le Château de ma mère (1990), L'Eté 36 (1986), Trop c'est trop (1974), Le retour du grand blond (1974), Les Malheurs d'Alfred (1972), Le Viager (1972), Le Grand Blond avec une chaussure noire (1972), Le Cri du cormoran le soir au-dessus des jonques (1970), Alexandre le Bienheureux (1967), Un Idiot à Paris (1967)
    Jean Rochefort
    Jean Rochefort
    9 films
    Le Bal des casse-pieds (1991), Le Château de ma mère (1990), Courage, fuyons (1979), Nous irons tous au paradis (1977), Un éléphant, ça trompe énormément (1976), Le retour du grand blond (1974), Salut l'artiste (1973), Le Grand Blond avec une chaussure noire (1972), Les Malheurs d'Alfred (1972)
    Pierre Richard
    Pierre Richard
    8 films
    Le Jumeau (1984), Trop c'est trop (1974), Le retour du grand blond (1974), Le Grand Blond avec une chaussure noire (1972), Les Malheurs d'Alfred (1972), Le Distrait (1970), Un Idiot à Paris (1967), Alexandre le Bienheureux (1967)
    Robert Dalban
    8 films
    Salut l'artiste (1973), Le Grand Blond avec une chaussure noire (1972), Les Malheurs d'Alfred (1972), Le Cri du cormoran le soir au-dessus des jonques (1970), Le Distrait (1970), Clérambard (1969), Un Idiot à Paris (1967), Escalier de service (1954)
    Sortez des rangs (1995), Nous irons tous au paradis (1977), Un éléphant, ça trompe énormément (1976), Absences Répétées (1972), Le voyou (1970), Cléo De 5 À 7 (1962), Les Fiancés du pont Mac Donald (1961), Ni vu ni connu (1958)
    Le Viager (1972), Le Cri du cormoran le soir au-dessus des jonques (1970), Le Roi de cœur (1966), Bébert et l'omnibus (1963), La Française et l'amour (1960), Nina (1959), La Terreur des dames (1956)
    Guy Bedos
    6 films
    Le Bal des casse-pieds (1991), Nous irons tous au paradis (1977), Un éléphant, ça trompe énormément (1976), Le Pistonné (1970), Les Copains (1964), Futures Vedettes (1955)
    Jean Richard
    6 films
    Le Viager (1972), Bébert et l'omnibus (1963), La Guerre des boutons (1962), La Famille Fenouillard (1960), Les Truands (1957), Escalier de service (1954)
    Judith Magre
    6 films
    Montparnasse-Pondichéry (1993), Vive la sociale ! (1983), Le voyou (1970), Signé Arsène Lupin (1959), Les Grandes manoeuvres (1955), Les Hommes ne pensent qu'à ça (1954)
    Pierre Mondy
    6 films
    Les Malheurs d'Alfred (1972), Les Copains (1964), Bébert et l'omnibus (1963), La Française et l'amour (1960), Ni vu ni connu (1958), Folies-Bergère (1956)
    La Gloire de mon Père (1990), Le Château de ma mère (1990), Un mauvais fils (1980), Alexandre le Bienheureux (1967), Monnaie de singe (1966), Bébert et l'omnibus (1963)
    Le Distrait (1970), Alexandre le Bienheureux (1967), La Communale (1965), Les Copains (1964), Bébert et l'omnibus (1963), La Guerre des boutons (1962)
    Un mauvais fils (1980), La Communale (1965), La Guerre des boutons (1962), Signé Arsène Lupin (1959), Le Petit prof (1958), Deux sous de violettes (1951)
    Section spéciale (1974), Le Pistonné (1970), Clérambard (1969), Les Copains (1964), La Française et l'amour (1960)
    Commentaires
    • PierreTwo
      il manque!
    • angelabassompierre
      mes préférés de ce réalisateur : les Pagnol bien sûr.bijoux ces films....
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