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    Un conte de Noël
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    3,3
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    361 critiques spectateurs

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    Christoblog
    Christoblog

    748 abonnés 1 621 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 juillet 2008
    Un conte de Noel est en effet un film profond, amusant, virtuose, émouvant, captivant, bref, une Palme d'Or en puissance.
    Premier point : les acteurs. Amalric est absolument prodigieux. Il signe une performance époustouflante, tour à tour cabot, insupportable, séduisant, inquiétant. Il dégage une vitalité quasi sur-humaine : qu'il tombe face contre terre, qu'il se shoote au cocktail médocs alcool, qu'il subisse une ponction lombaire, il se relève toujours alors que les autres le croient mort (et sa soeur en particulier). Force de la nature, ou force de l'imaginaire desplechinesque plutôt, toujours prêt à désescalader les murs de brique. Toute la distribution est à l'avenant : Catherine Deneuve, comme un sphynx, et surtout son mari (Jean Paul Roussillon), adorable. Chiara Mastroianni, pleine de sensualité. Anne Consigny comme une vitalité à l'envers, un trou noir qui absorbe tout sentiment, toute joie. Cela faisait longtemps que je n'avais pas vu une distribution aussi éblouissante (et j'oublie Emmanuelle Devos, craquante en juive imperturbable au milieu de ce joyeux bordel). Et Melvil Poupaud, transparent et tellement commun qu'il en devient attendrissant.

    Deuxième point : un scénario magnifique. Une intrigue au départ assez simple (une soeur bannit son frère, puis ce frère s'avère un donneur de moelle osseuse potentiel susceptible de sauver la mère) vite ramifiée, puis débordée par d'autres intrigues, petites, grandes, sauvages ou tristes. Le tout est foisonnant de vie, bruissant de cinéma.

    Troisième point : une mise en scène à montrer dans toutes les écoles de cinéma. Inventive, percutante, inspirée. Les personnages qui s'adressent à la caméra, le diaphragme qui isole une partie de l'image, les cadrages inhabituels, le théâtre d'ombre, etc... on n'en finirait pas d'énumérer les preuves de virtuosité, mais cette virtuosité n'est pas gratuite, et ... la suite sur Christoblog : http://chris666.blogs.allocine.fr/
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 4 août 2008
    Enivrant...
    Juste une remarque: pourquoi, très souvent, dans les films français, tous les personnages sont-ils antipathiques? Dans "Un conte de Noël", y'a vraiment personne d'attachant... Mais c'est pas grave, parce que la mise en scène est sublimement envoûtante et les thématiques abordées le sont de manière percutante et profonde.
    Ceci dit, je ne souhaite à personne une famille pareille!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 25 juillet 2008
    Je dois avouer que je n'ai pas tout compris, toutes ces références mythologique, les similitudes biographiques avec Thoreau et Emerson. Néanmoins, ce n'était pas nécessaire, tant tout, et je dis bien tout, est parfait : direction d'acteurs (géniaux), histoires entrecroisées, non-dits, second degré indéniable... Un véritable film de Cinéma. On sent, même sans comprendre, que quelque chose d'éminemment puissant défile sous nos yeux, à la fois dense et profond, certainement intellectuel mais que l'on peut savourer sans le savoir.
    traversay1
    traversay1

    3 144 abonnés 4 634 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 juillet 2008
    L'exigence est la marque de fabrique de Desplechin, envers lui-même, c'est la moindre des choses, mais aussi vis à vis des spectateurs. Sur ce plan là, Un conte de Noël est son film le plus impressionnant, brillant (trop ?) de mille feux dans une complexe histoire de famille déstructurée par une narration d'une intelligence rare. La greffe a parfois du mal à prendre tellement le cinéaste tord son intrigue dans tous les sens pour en extraire la substantifique moelle. On se rattrape comme on peut aux performances des comédiens, sobres et magnifiques de Deneuve à Amalric en passant par Consigny et Mastroianni. Du haut de gamme donc, qui peut laisser sur le quai mais sûrement pas indifférent.
    adhemar
    adhemar

    2 abonnés 45 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 juillet 2008
    Ce film est assez bizarre, il n'ya pas de dispute alors qu'il y a des problèmes entre eux, l'histoire n'est, a mes yeux, pas abouti. Malgré tout les acteurs sont très bons.
    DarioFulci
    DarioFulci

    87 abonnés 1 412 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 21 juillet 2008
    Une expérience pénible. Plus de deux affreuses heures où l'on ne cesse de s'interroger: mais de quoi peut bien parler ce film ? que signifient les dialogues ? que se passe-t-il au juste ? à qui le film s'adresse-t-il finalement ?
    Un véritable mystère donc, hermétique et élitiste. Une totale incompréhension de ma part (une autre interrogation, pourquoi Anne Consigny appelle-t-elle son frère mort il y a 30 ans, seule dans une maison vide ? qu'est-ce qu'elle a à pleurnicher sans arrêts ?) plus qu'exaspérante. In-su-ppor-table.
    egon75
    egon75

    1 abonné 49 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 18 juillet 2008
    Film pseudo intello!déjà avec Roi et reines,j'avais été trés agacé par desplechin,mais là sa façon de vouloir analyser une famille est tout bonnement tordue,incomprehensible.La façon qu'il a de rajouter des details visuels,images sans sens,ou alors uis pas assez intello pour comprendre,citations compliquées pour donner au film un côte elitiste insupportable.Deneuve,mastroïani,Poupaud,devos s'en sortent remarquablement bien,les autres....
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 16 juillet 2008
    Moi qui avait tant aimé "Roi et Reine" je m'attendais à être époustouflée par ce film dont tout le monde parlait comme d'un chef d'oeuvre...hélas quelle ne fut pas ma déception en voyant ce film. Il a certes beaucoup d'atouts, une très belle construction, originale, des prises de risques dans le choix du sujet, pourtant j'ai trouvé le film long et assez superficiel. les personnages sont monolithiques et manquent de finesse. Anne Consigny en devient insupportable, en revanche Emmanuelle Devos tire son épingle du jeu.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 15 juillet 2008
    Si ce film est certainement le grand film de Desplechin, il est aussi une des oeuvres françaises les plus passionnantes de ces dernières années. Le don de soi serait-il entre les mains des individualistes et des égocentriques?
    jerry974
    jerry974

    13 abonnés 449 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 juillet 2008
    Au départ, un film non conformiste pendant une réunion de famille plutôt glaciale. Au fur et à mesure du déroulement de l'histoire alambiquée, on découvre des secrets ; ceux qui ont figé la fratrie dans la douleur et le silence, voire l'indifférence.
    Mais les choses nous sont racontées un peu comme elles le seraient au théâtre ; de manière un peu académique, et souvent pas vraiment naturelle. Alors, à force, les dialogues sonnent comme des répliques, et les scènes qui se succèdent entre deux personnages ressemblent à des entretiens cliniques. On évite surement les caricatures, mais on y perd certainement en intérêt.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 20 décembre 2009
    À l'instar des précédentes oeuvres d'Arnaud Desplechin, "Un conte de Noël" est un film exigeant dont la densité narrative éblouit. Une mise en scène hiératique au service de la crème des acteurs français (Mathieu Amalric, Catherine Deneuve, Emmanuelle Devos, Jean-Paul Roussillon, Hippolyte Girardot, Anne Consigny, Melvil Poupaud,...) et des dialogues à l'enviable fluidité confirment la maîtrise du réalisateur le plus doué de sa génération. Comme devant certaines oeuvres d'art, on reste bouche bée, fasciné par ce concentré de film idéal à la théâtralité affirmée. L'ambitieuse tragédie familiale tissée dans cette fable de Noël utilise adroitement les références bibliques et mythologiques mais parvient à préserver l'humanité de ses personnages, à la fois dieux de l'Olympe et simples mortels. Un conte enivrant...
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 9 juillet 2008
    Long et difficile à suivre, le nouveau film de Desplechin déconcerte et amuse. La prestation des acteurs éblouit et épate, mais seul Mathieu Almaric sort du lot. En effet les autres ont à de nombreuses reprises des problèmes de diction et on ne saisit pas l'intégralité des dialogues ; ce qui est dommage car l'histoire cynique et cruel de cette histoire de famille en pleine ère glacière est à la base jouissive. Au final trop théâtral, superficiel, caricatural, pompeux et lourd, les plus inattentifs n'auront plus que pour seul plaisir le montage efficace et ensorcelant, le casting jouissif, la musique excitante tant elle est variée et délicieuse et aussi les rares effets visuels - par moment déconcertants et expérimentaux. Agréable mais trop étourdissant.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 9 juillet 2008
    Un compte de Noel : point d’orgue de la culture du l’infime encensée par la critique depuis 20 ans: recette.

    1 / faire fils à papa : comme vous vous emmerdez au cours Florent, vous faites une psychanalyse.
    2 / là miracle, vous découvrez que l’ordre du monde se joue exclusivement dans le théâtre familial : génial vous ne connaissez rien politique, en économie car vous êtes un enfant de Stéphane Bern : la médiocrité revendiquée et très tendance depuis la ‘Voicisation’ générale de la société française aboutissant à la culture du vide et de l‘infime. Comme en plus, sur les conseils de votre psychanalyste, vous avez lu Alice Miller, vous travaillez sur les secrets de famille et tout leurs lots de découvertes : Maman couchait avec papy qui lui-même à surtout fait de la résistance à la Kommandantur, le petit frère se masturbait devant votre photo ou l’inverse, tata détestait le petit Paul …/.
    3 / comme personne ne vous appelle parce que les places sont déjà prises et bien gardée par les familles de copains à la commission d’avance sur recette, vous en faites un scénario : logique. Le cours Florent que vous avez commencé après avoir abandonné le CELSA, et la psychanalyse étant vos seules expériences de vies, constituent vos seuls matériaux. Pour faire crédible, vous mettez quand même des personnages secondaires en univers professionnel. Comme vous n’avez jamais vraiment bossé votre description de l’univers social ou professionnel se réduit à une allégorie de petits boulots faciles à décrire où à des gens qui travaillent dans le spectacle (la belle sœur travaillera pour un éditeur, le petit frère pour Christie’s, le copain dans la production cinématographique et vous rajoutez des livreurs de pizzas à moitié délinquants …). Là vous avez vos personnages : une belle famille de bobos ou de demi ratés.
    4 / vous faites un repas de famille avec des univers lourds et des musiques suggestives que vous terminez par une bataille après que chacun ait fait le jeu de la vérité
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 9 juillet 2008
    je me suis profondément ennuyée
    le son est épouvantable je n'ai pas compris la moitié des dialogues
    ça manque de rythme c'est superficiel
    Thibaud G
    Thibaud G

    40 abonnés 171 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 9 juillet 2008
    Une greffe, une moelle épinière, un cancer, des tests, l'incompatibilité, l'hôpital, un accident de voiture, une haine inexplicable, une lettre, un bannissement ( !!! ), de la cruauté gratuite, un adultère, Noël, la religion, la messe de minuit, les cadeaux, la famille, des frères, des soeurs, des cousins, des petits-enfants, une grand-mère lesbienne, des souvenirs lourds, l'argent, une faillite, le théâtre, la Mort, le silence, la folie, le psy, la dépression, le tabac, l'alcool, Dedalus, Thésée, Junon, Abel, Roubaix, une teinturerie, une maison sinistre, du jazz, de la musique classique... Arrêtez là, la coupe est pleine ! Mais il faut la boire jusqu'à la lie, jusqu'à l'hallali même ! Desplechin n'a aucune pitié pour le spectateur, ne donne aucune clé aucun fil d'Ariane afin de sortir de ce labyrinthe familial et semble suivre une psychanalyse expiatoire. Mais qu'avons-nous fait pour endurer un tel supplice? Pour faire dans les allusions mythologiques dans lesquelles le réalisateur se complaît gratuitement, j'ai eu l'impression d'être le malheureux Sisyphe condamné à regarder sans fin un film prétentieux, ampoulé, abscons, vain, verbeux, théâtral, foutraque, bobo, snobinard, ennuyeux à mourir avec des effets de mise en scène alambiqués, des dialogues totalement surréalistes, des situations souvent incompréhensibles, des réactions pas du tout naturelles, une hystérie pénible à supporter... Il est vrai que tout le monde ne cesse de boire, peut-être le tournage n'était-il qu'une longue beuverie? D'où des fous-rires de ma part lors de la projection mais qui se sont faits au détriment du film et de son pseudo-réalisateur qui ferait mieux de suivre une longue analyse plutôt que de prendre en otages des spectateurs innocents. La presse est élogieuse, quelle bizarrerie que cette fameuse exception française qui défend de telles productions! A part l'interprétation, il n'y a rien à sauver de ce naufrage qui m'a agacé au plus haut point...
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