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    Zero Theorem
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    2,6
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    207 critiques spectateurs

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    Luuuuuuuuc
    Luuuuuuuuc

    8 abonnés 609 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 avril 2023
    Terry Gilliam nous avait déjà entraînés dans l’univers kafkaïen avec Brazil et ce Zero Theorem semble devoir beaucoup au premier, dans la description d’un univers futuriste entre écrans fluides et steampunk, surveillance permanente, erreurs récurrentes de noms, comme le symptôme d’une désindividualisation de l’être et, surtout, la quête absurde, sans explications, thème kafkaïen par excellence.

    Dans cet univers, Gilliam plonge un autiste naïf (« Qohen sans u »surnommé Q sur le tard, ce qui n’est pas sans rappeler le K de Kafka), magistralement interprété par Christoph Waltz, entouré par d’autres personnages décalés. Ce genre de performance demande des interprétations cinq étoiles, ce qui est le cas, donc de Waltz, mais également de Mélanie Thierry en cyberprostituée délirante, Lucas Hedges en ado geek prodige et stéréotypé et Tilda Swindon en cyberpsy à dents de lapin. Davis Thewlis est un cran en-dessous, dans un rôle assez énervant, et Matt Damon également, en big boss distant à la Orson Welles mais sans la barbe, image faussée de la divinité. Notons que le cohen, dans la tradition hébraïque, est un prêtre, gardien du temple.

    Dans la plupart de ses films, Gilliam a reproduit, avec un talent indépassable, son obsession des collages souvent contre-intuitifs et c’est encore le cas ici, avec brio. Sur ce point, on adhère ou on rejette, je peux comprendre les critiques négatives, moi je suis fan, d’autant que les prises de vues sont d’une réelle audace qui fonctionne pour donner un rythme et une cohésion paradoxale à l’ensemble qui ne semble n’en avoir pas. Structurer l’absurde, ça n’est pas donné à tout le monde. Gilliam touche même à des accents camusiens en poussant son héros (comme dans Brazil) à la révolte.

    La morale de cette absurde allégorie truffée de symboles ? Peut-être que Nietzsche avait raison quand il conseillait de philosopher à coups de marteau.

    A ne regarder que si on possède un cerveau apte à la réflexion et un minimum de culture.
    Spider cineman
    Spider cineman

    122 abonnés 1 849 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 23 janvier 2023
    Loin de Brazil... ce zéro théorème frise malheureusement le zéro intérêt malgré quelques idées... beaucoup trop confus et abstrait au final
    Sebastien Fortier
    Sebastien Fortier

    1 critique Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 janvier 2023
    Très bon film, profond et touchant. Mais IL N'Y A PAS DE FIN ! très frustrant. J'ai écouté le festin nu, il n'a pas de fin non plus , mais une bonne conclusion... Théorème zéro semble avoir été seulement abandonné à la fin, je n'ai jamais été aussi déçu malgré le film excellent
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 651 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 13 octobre 2021
    Dans The Zero Theorem Gilliam tente une fois de plus de reproduire les succès qu'il a connus dans le genre de la science-fiction avec des films comme Brazil et L'Armée des douze singes. Pourtant comme dans beaucoup de ses films de ces dernières décennies Gilliam semble manifestement perdu dans ses propres mondes ses créations qui semblent si mûres pour les idées mais si difficiles à regarder ensemble ce qui donne une impression de vide total. Le film ressemble à une sorte de cousin éloigné de Brazil il y a la sensation totalitaire du monde futur il y a la mode étrange et les éclairs de couleur dans une terre autrement grise et il y a le protagoniste en difficulté tout comme Sam Lowry dans Brazil ici joué par le malheureux Christoph Waltz. Gilliam ne parvient pas à reproduire ce qu'il a fait auparavant car il y a une surabondance de tics et d'astuces visuels qui semblent essayer de masquer les échecs de Gilliam en tant que conteur. Le maître de cérémonie est totalement perdu dans sa propre création ce qui ne peut que signifier que le film était condamné quels que soient les efforts de ceux qui le composent...
    jonny alfredo
    jonny alfredo

    7 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 23 août 2021
    J'ai essayé, j'ai vraiment essayé... mais je n'ai pas pu regarder ce film jusqu'au bout. C'est extrêmement rare car j'ai très rarement eu l'occasion de voir un film si ennuyeux. À dire vrai, la seule chose que j'ai apprécié dans ce film, ce sont les décors et... c'est tout. Durant mon visionnage, la seule chose qui me venait en tête c'est: "que veut raconter le réalisateur avec ce film?" et "que fait le génial Christoph Waltz dans cette galère?" Vraiment, c'est à n'y rien comprendre...
    Je déconseille totalement.
    SAVONAC
    SAVONAC

    73 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 6 juin 2021
    Enorme déception. Enorme. L'homme qui a réalisé au moins trois chefs d’œuvre "Brazil" , "Fisher King" et L'armée des douze singes" s'est totalement fourvoyé dans ce quasi navet, très calqué sur Brazil (un homme écrasé par une société totalitaire). Mais rien ne fonctionne dans ce film long, bavard, prétentieux.
    Tout juste peut-on sauver Mélanie Laurent (mais comment cette actrice n'est-elle pas la star du cinéma français?) qui est éblouissante de beauté et de talent, fragile et frémissante.
    A noter des petits rôles pour Matt Damon et Tilda Swinton.
    Christoph Waltz fait le boulot mais rien d'inoubliable.
    Voilà, voilà... A oublier. En rêvant à une revanche.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    963 abonnés 4 892 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 27 mai 2021
    Le sens de la vie risque fort de nous échapper dans cet univers déprimant et glauque.
    Comment peut-on tourner un film aussi insupportable et d'une laideur aussi dramatique. C'est à éviter largement pour ne pas sombrer dans une noirceur de l'esprit
    Anna_
    Anna_

    20 abonnés 710 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 décembre 2020
    Je n'ai pas vu les deux premiers films de Terry (qui forment avec celui-là un triptyque). On est ici dans un univers de dystopie dont la réalisation est assez....tirée par les cheveux ! Il faut s'accrocher pour bien rentrer dans l'univers mais au final c'est assez plaisant.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    96 abonnés 2 038 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 octobre 2020
    Le sens de la vie, le vide existentiel, une administration futuriste et kafkaïenne : retour aux vieilles obsessions qui rongent Gilliam depuis les Monty Python. Encore une fois, ce n'est pas dans de grands moyens qu'il obtient ce qu'il désire, et donne ici carrément dans le homemade. Un petit mois de tournage, des acteurs qui se sentent à l'aise, c'est une création sans pression qui a connu une genèse des plus tranquilles.

    La richesse visuelle du Zero Theorem n'est jamais du remplissage. En fait, elle sert même à déconstruire. Aucune inspiration n'y est visible bien que rien n'y soit vraiment nouveau ni épatant, mais c'est une grande page blanche que l'artiste nous épingle dans la tête pour tout y faire de... zéro.

    Nonobstant, le Zero Theorem rassurera de nombreux fans de Gilliam qui ont cru le perdre dans les années 2000. Rien n'a changé en lui depuis Brazil, si ce n'est qu'il affectionne un univers plus cosy où le dindon de la farce (ici joué par un Christoph Waltz entièrement dans son élément) évolue doucement jusqu'à... jusqu'à... Bon, Gilliam ne sait toujours pas comment finir ses films, mais il y a pour une fois quelque chose de réconfortant dans ses idées fixes.

    → https://septiemeartetdemi.com/
    Chaîne 42
    Chaîne 42

    105 abonnés 2 935 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 mai 2020
    A deux moments du film j'ai pensé à Brazil de presque 30 ans avant non pas à cause du réalisateur mais des idées. D'abords de l'influence de 1984 qui est un roman prospectif sombre et extraordinaire dont s'inspire aussi des personnes peu recommandables pour construire le monde actuel et ensuite la démesure spoiler: un peu incompréhensible et indigeste de la "vision" finale.
    Pourtant il y a de grandes différences entre les deux films et ce dernier est plus cohérent moins sombre et plus autobiographique pour T Gilliam qui voit les choses avec plus de recul. Le film montre un personnage perdu auquel on confie une mission et non pas qu'il échoue mais fait le tour de la question notamment avec l'aide d'un jeune génie et d'une âme féminine sensible. C'est un film qui traite de chaos et de singularités et le fait avec virtuosité par des questionnements complexes. La religion n'est pas le fait de Gilliam mais n'est pas exclue de l'équation de part même le cadre du logis spoiler: et le résultat au final est la démonstration que le zéro théorem est juste un calcul capitaliste pour contrôler les personnes et qu'il n'a en soit aucune valeur d'absolu. Cela tend à penser qu'il n'y a pas de hasard et le film est agnostique plus qu'autre chose, la foi initiée par un coups de fil absurde peut aussi bien être l'absence d'avoir trouvé une vérité cependant pressentie. Le chaos final se résumerait à cela reste l'espérance de sortir de la confusion en sachant que cette confusion est toujours présente.
    Le film est totalement honnête et sensible dans son questionnement, Gilliam est d'une intelligence rare et il ne cherche pas à être compris du plus grand nombre vicié par les manipulations du monde, ce qui est le fait marquant du monde vu par 1984.
    karpathakis y
    karpathakis y

    20 abonnés 633 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 4 mars 2020
    Lorsque vous regardez un film de Terry Gilliam, vous devez vous attendre à ce qu'il y ait beaucoup de bizarreries. Lorsque vous ajoutez de la science-fiction au mélange, il y a la possibilité que tout se passe. Dans cet esprit, j'étais vraiment excité de voir Zero Theorem, et ce que j'ai obtenu était tout simplement l'un des pires films que je n'ai jamais vus.
    Ce film n'a absolument aucun sens. Je ne sais pas qui a pensé que c'était une bonne idée de réaliser ce film ou d'y jeter des visages reconnaissables, mais "il ou elle" avait tort au-delà de la raison. Je ne suis pas tout à fait sûr qu'une autre personne sur cette planète à part Terry Gilliam lui-meme, comprenne ce qui se passait dans ce film. Tout ce que je sais, c'est que personne n'aurait jamais dû être exposé à ce cauchemar. Parfois, l'étrangeté de ses films en vaut la peine, parfois cela échoue, cela tombe dans cette dernière catégorie...
    moket
    moket

    460 abonnés 4 227 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 janvier 2020
    Pas de doute, on est bien dans un film de Terry Gilliam : un univers SF complètement barré, très coloré et un brin désuet. Le film ne raconte rien mais propose de beaux numéros d'acteurs et une réflexion judicieuse sur nos sociétés connectées.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 5 janvier 2020
    Le film est loin d'être mauvais, bien au contraire, mais c'est clairement loin d'être une réussite aussi limpide que certains de ses autres films.

    Le décalage entre, le rendu du film à notre époque actuelle, et la complexité réelle de l'histoire du perso principal et l'ensemble des critiques formulées à l'égard du monde dans cette histoire, y est surement pour quelque chose, nuisant à la cohérence de l'ensemble et rendant +compliqué la possibilité de rentrer facilement dans le film.

    À cette date début 2020, il a moins de 8 ans et pourtant, il a relativement mal vieillit comparé à d'autres métrages qui pour certains en ont +de 20 (du même réalisateur ou pas d'ailleurs).

    La faute a des concepts souvent maladroit, même si on sent bien l'idée derrière...

    Mais la manière dont sont représentés les différents types de traitement en rapport avec la gestion des données et de l'information, l'apparence virtuelle que prend la résolution des "traitements d'abstractions", le numérique d'une manière générale, ou la représentation de certains aspects du net dans ce futur "gentiment" dystopique, ont un coté "cheap" et pas tjs bien pensés dans la forme et assez loin de l'esprit "retro-vintage" imagé que pourrait dégager l'univers du film (et surement souhaité par le réalisateur) si l'impression de fake n'était pas aussi prédominante, donnant un visuel aussi peu flatteur par moment, qu'une immersion difficile dans un univers qui manque de crédibilité.

    La simplification + ou - à l'extrême et la fantaisie peuvent être des outils utiles pour véhiculer des idées complexes comme celles présentes dans le film (et le réalisateur est un habitué de ce genre de procédé dans sa filmographie), mais la limite entre une image/un concept/une idée/une critique/un système/etc qui devient +concret à l'écran grâce à cette manière de faire, et son rejet par manque de cohérence/finesse/réalisme/etc est parfois mince.

    Depuis Brazil réalisé en 1985, le cinéma a continué son évolution, et des choses qui auraient correctement fonctionnées il y a 30 ans, passent bcp +difficilement à l'écran aujourd'hui...

    Probablement un des films les +ambitieux de Terry Gilliam dans l'idée potentielle de départ (et les diverses possibilités de traitement et d'exploitation des sujets qui en découlent), mais clairement un des moins abouti dans le résultat à l'écran aussi bien que dans le déroulement du script (on est assez loin de la complexe subtilité mais néanmoins qualité de "l'Armée des 12 singes" ou de l'efficace pertinence d'un "Las Vegas Parano").

    Reste les acteurs principaux, comme Melanie Thierry, dont la presta qui parait en roue libre, est probablement le seul élément du film qui parait être vraiment authentique "dans la forme", touchante et sexy à la fois (probablement un rôle en partie assez proche d'une facette de sa personnalité), et Christoph Waltz qui sait jouer bcp de choses (et très finement), mais dont on a l'impression d'un script le poussant parfois à +/- "surjouer" certaines scènes, rendant parfois un peu caricatural une interprétation pourtant relativement juste d'un personnage à la pensé "fracturée" (à l'opposé quasiment de ce qui se dégage de la sensation que laisse le rôle de Mélanie Thierry).

    Le coté "schizophrénique" au centre de l'histoire du film (et le puzzle narratif en découlant avec ses éléments + ou - subtilement cachés) plaira probablement aux fans inconditionnels de Terry Gilliam, et à un certain nombre de gens aimant également la réflexion mais arrivant à "s'extraire" du coté fantaisiste parfois un peu grossier, car le trip du film d'une manière globale est bon, et dans l'histoire, les personnalités "décalés" des personnages du film restent attachantes & complexes à la fois dans la liaison réelle qui les unit au sein du scénario.

    Mais pour tous les autres, ça risque d'être bcp +compliqué d'arriver à rentrer et adhérer à l'univers "faussement léger", de ce qui n'est clairement pas le +limpide et encore moins accessible des films du réalisateur...
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    606 abonnés 2 790 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 25 avril 2019
    Avec ce théorème bien-nommé, Terry Gilliam recycle un savoir-faire dans une œuvre parodique d’elle-même sans saveurs ni fondements, où tout semble relever davantage de la compilation compulsive que de la construction, aussi bizarre aurait-elle pu être. S’ensuivent des scènes volontairement alambiquées, régies par le dénominateur commun d’une critique visant l’hyper-technologie et la déshumanisation qu’elle implique – thème déjà traité dans Brazil, notamment. Un monde chaotique prend vie sous nos yeux sans pourtant nous accorder de place : demeuré à l’écart d’un petit monde autarcique en plein mouvement de décadence, le spectateur se lasse vite et tend rapidement à éprouver un dégoût non pas tant pour ce labyrinthe mental et technologique mis en scène que pour le film lui-même. Preuve qu’il n’y a nulle humanité dans un théorème mathématique. Preuve qu’adopter le théorème comme base artistique – on mélange tout ce qui fait la patte de Gilliam – ne débouche pas sur un bon film.
    Gregg S.
    Gregg S.

    16 abonnés 352 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 avril 2018
    De la science fiction survoltée et complètement dingue. Plus profond que Brazil, à la fois philosophique et déroutant, le "théorème" de Gilliam n'est pas un film accessible. Cette oeuvre transpire la passion de son réalisateur pour son univers burlesque et décadent. Du grand Gilliam.
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