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    Sibyl
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    2,7
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    328 critiques spectateurs

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    benoitG80
    benoitG80

    3 314 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 mai 2019
    « Sibyl » avait toutes les chances d’être une réussite rien que par la présence de Virginie Efira qui avait été brillante et étonnante entre les mains de Justine Triet, lorsqu’elle avait tourné « Victoria », film enfin différent, intelligent et original !
    Si le titre est encore une fois un prénom, cette deuxième réalisation ne semble pas pour autant avoir la même force, et donc le même impact...
    Il est pourtant certain que Virginie Efira assure véritablement et encore en tant qu’actrice principale; son jeu s’est précisé et a gagné en maturité, en gravité...
    De plus, le film démarre très bien avec une idée plutôt bien trouvée qui annonce une histoire dont le sujet a tout pour paraître pertinent, puisque une psychanalyste va s’approprier le vécu d’une de ses patientes dans un but totalement impensable, et surtout interdit dans le cadre de la déontologie du soignant !
    De l’avocate en pleine déroute, on entre donc ici dans un autre genre de problématique plus particulière, qui intrigue tout autant.
    Mais là où le bât blesse très vite, tient à ce montage nerveux au demeurant bien fichu et très en adéquation avec la personnalité de Sibyl, mais qui donne lieu également à quelques imprécisions, voire à une incompréhension dans la perception de la chronologie, la vie alternant avec les souvenirs bruts de décoffrage sans aucune notion de temps !
    Si bien qu’entre des sentiments exacerbés très palpables lors de moments décisifs, et ces flashbacks révélateurs et très fréquents qui viennent perturber Sibyl, on perd un peu de tension dramatique ainsi qu’une logique narrative évidente.
    Tout se mélange sans doute dans cette tête qui se cherche, mais un peu dans la nôtre aussi en tant que spectateur.
    Et même si on suit avec intérêt la psychanalyste dans son projet d’écriture, en comprenant bien sa démarche et tout en observant son dérapage annoncé, on finit donc un peu par lâcher prise de temps à autre.
    Sa personnalité complexe est cependant parfaitement analysée avec des failles bien visibles qui décrivent une personne en quête de reconnaissance, fragilisée et fragile, mais toute cette démonstration se perd malheureusement dans un scénario assez brouillon.
    Scénario qui en fait un peu trop en terme de situations farfelues aux rebondissements un peu trop insensés pour être complètement crédibles, jusqu’à quelques scènes ou personnages franchement dispensables !
    Heureusement la fin recentre habilement avec plus d’acuité et de vérité, les enjeux de cette histoire en mettant l’héroïne face à elle-même, au sein d’une remise en question assez touchante par sa résonance on ne peut plus juste, quant au sens que l’on cherche à donner à sa vie...
    En effet la réflexion qui s’en dégage à propos du rapport fiction/réalité, en est d’ailleurs que plus évidente ici, tout en étant universelle pour chacun !
    À partir d’une idée judicieuse et prometteuse, cette réalisation passe donc par des étapes un peu trop tortueuses et compliquées, pour arriver à un très beau final qui à lui seul, vaut le détour.
    tarmokeuf
    tarmokeuf

    7 abonnés 106 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 19 juin 2019
    Affligeant... Un très prétentieux et très artificiel tissu de clichés psys, de dialogues qui sonnent faux, de situations grand guignolesques... Une bouillie narcissique à la façon d'Assayas mais sans le talent de ce dernier... Quand on voit le casting, un beau gâchis... Et quand on lit les critiques des cahiers, des inrocks et autres, on s'interroge encore plus sur les éventuels p'tits arrangements entre amis qui pourraient les justifier, sinon.c'est à ne rien y comprendre... Bah, un vrai navet de temps à autre, ça ne peut pas faire de mal...
    nadège P.
    nadège P.

    125 abonnés 538 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 mai 2019
    Voilà un film vraiment spécial qui va diviser les spectateurs.
    Pour résumer rapidement on peut dire qu'il s'agit d'une psy qui trouve, dans la vie d’une patiente, des échos à un passé douloureux, s’en nourrit avec avidité pour écrire un roman en franchissant les uns après les autres tous les interdits.
    Alors qu’elle cesse peu à peu ses activités de psychanalyste pour reprendre l’écriture, Sibyl est contactée par Margot, une actrice en grande détresse qui la supplie de l’aider à gérer un choix cornélien. Sibyl accepte, mais elle va transgresser toutes les règles déontologiques.
    « On construit sur la merde », lâche à un moment Sibyl à sa patiente désespérée, comme l’aveu de sa propre déloyauté : pour accomplir son œuvre artistique et se réconcilier avec son propre passé, n’est-elle pas en train de piller les confidences de Margot, d'interférer dans sa vie ? Comme si la pulsion créatrice l’affranchissait des commandements inhérents à sa profession de thérapeute, et justifiait son entorse éthique majeure.
    Cette psy s’avère incapable de s’analyser et s’englue dans son passé. Justine Triet compose d’ailleurs un récit fait d’enchâssements complexes, où les flash-backs surgissent par bribes et s’imposent pour recouvrir et parasiter le présent.
    C'est donc un film complexe et tordu qui ne plaira pas à tout le monde.
    Je choisis de mettre la note de 3/5.
     Kurosawa
    Kurosawa

    513 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 juin 2019
    Dans "Victoria", Justine Triet avait trouvé une actrice capable d'incarner toutes les névroses d'un cinéma hautement psychanalytique. L'association entre la cinéaste et Virginie Efira est reconduite dans "Sibyl", qui dresse le portrait complexe d'une psy qui abandonne ses clients pour redevenir romancière; son imagination est nourrie par sa rencontre avec Margot (Adèle Exarchopoulos formidable), une actrice en détresse qui panique au moment d'aborder le tournage de son nouveau film. La première partie est une composition mentale de Sibyl qui nous plonge autant dans sa vie professionnelle que dans sa vie privée, dans son présent que dans son passé. Mais les flashbacks ne sont jamais introduits, ils apparaissent au contraire de manière brusque, saisis dans les moments d'égarement du personnage qui se remémore son ancienne passion amoureuse en pleine séance psychanalytique. Le vertige que procure le montage vient de cette succession chaotique de temporalités racontant parfaitement l'état de grande confusion qui anime Sibyl. Pour en sortir, la rencontre avec Margot et le recours à la fiction semblent être le bon antidote; mais la seconde partie se déroulant à Stromboli, si elle plus linéaire, complexifie encore davantage le personnage en opérant des parallèles troublants (une scène de sexe notamment avec Igor, mise sur le même plan que la relation torride passée avec Gabriel) dont les réminiscences créées ne font qu'enfoncer le personnage dans la dépression. Le film explore ainsi un potentiel dramatique lié aux tourments sentimentaux de Sibyl mais parvient aussi à intégrer un comique partagé entre sarcasme et ironie qui n'est pas sans rappeler celui de Woody Allen : l'entrechoquement des tonalités est une manière de mettre en avant le talent de Virginie Efira, actrice qui peut d'un plan à l'autre être évasive, hilarante, déterminée et bouleversante. Car loin de se cantonner à réaliser un exercice théorique où la forme complexe serait parfaitement calquée sur un contenu gagné par des affects variés et troublants, Justine Triet n'oublie pas l'émotion inhérente à l'incapacité qu'a Sibyl à oublier un amour puissant qui lui aura laissé une trace d'amour susceptible de la sauver : un enfant à serrer dans ses bras, la force émotive du réel prenant le pas sur la vacuité de la fiction.
    pennydusept
    pennydusept

    54 abonnés 13 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 24 mai 2019
    DCEPTION. pas credible malgré la presence de Virgine Efira qui joue bien mais quel desordre !!
    c'est plat, c'est creux, beaucoup de scenes de sexe, les personnages ne tiennent pas la realité...... bon ! je ne conseille pas.
    Christoblog
    Christoblog

    741 abonnés 1 613 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 31 mai 2019
    Qui trop embrasse mal étreint : voilà qui pourrait résumer Sibyl.

    Sur le papier tout est formidable : un scénario hitchcokien, une actrice au sommet, une réalisatrice en pleine phase ascendante.

    Pourtant, rien ne parvient à fonctionner à l'écran. Les tonalités tout le temps changeantes du film, le découpage inutilement compliqué, les commentaires en voix off qui alourdissent le film, les redites qui surlignent le propos : Sibyl croule finalement sous l'accumulation de ses intentions.

    Si Virginie Efira est magnifique et Sandra Hüller parfaite, les autres acteurs tournent un peu en mode automatique : Adèle Exarchopoulos excelle dans ce qu'elle sait le mieux faire (pleurer avec excrétion), Niels Schneider est joli à regarder et Gaspard Ulliel est très mauvais, comme d'habitude (un moment du film amène d'ailleurs d'une façon surréaliste son personnage à dire ce qu'il est en réalité, une coquille vide).

    En somme, le film aurait pu être bon, mais il patine, faute à une surabondance d'effets. On n'en voudra pas à Justine Triet, qui ne parvient jamais à nous intéresser vraiment à ces personnages, et on attendra l'essai suivant.
    Yves G.
    Yves G.

    1 281 abonnés 3 289 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 mai 2019
    Vouloir réaliser un film qui soit à la fois une mise en abyme et un jeu de rôles est pour le moins ambitieux. Le choix du titre avec le symbolisme qu’il véhicule ne l’est pas moins. La Sibylle de l’Antiquité prédisait l’avenir à travers des oracles difficiles à décrypter.

    Quel est le sujet du nouveau film de Justine Triet?
    Sibyl (Virginie Efira) est une psychanalyste qui décide d’abandonner sa clientèle pour (re)devenir romancière. La première scène dans un restaurant japonais où un éditeur lui dresse le portrait caricatural du monde de l’édition laisse augurer d’une comédie réjouissante qui louche du côté de "Victoria", le précédent film de Justine Triet où la même Virginie Efira tenait déjà le rôle titre.

    Mais "Sibyl" n'a pas hélas la légèreté de "Victoria". Son héroïne est tout aussi paumée ; mais l'égarement de la psychanalyste que joue Virginie Efira dans "Sybil" n'a pas la drôlerie de celui de l'avocate qu'elle campait dans "Victoria".

    Sibyl n’a pas de véritable projet rédactionnel. Elle a beau vapoter, l’inspiration lui fait défaut. L’appel téléphonique de Margot (Adèle Exarchopoulos), une jeune actrice en détresse, va la sauver de la page blanche. Margot est enceinte d'Igor (Gaspard Ulliel), l’acteur principal du film sur lequel elle vient d'être engagée dont la réalisatrice, Mika (Sandra Hüller), se trouve être la compagne d'Igor. Vous me suivez ?

    Margot est désemparée : annoncera-t-elle ou pas la nouvelle de sa grossesse au père de son enfant ? avortera-t-elle ou pas ? Sa carrière est en jeu car ce tournage est la chance de sa vie.

    En violation de toutes les règles déontologiques qui régissent sa profession, Sibyl se nourrit de la crise existentielle de Margot. Le verbatim de ses séances avec Margot, qu'elle enregistre en cachette, devient la substance de son livre. Ce pillage intime va ramener l’ex-psychanalyste à ses angoisses et à ses failles personnelles (rupture avec son grand amour interprété par Niels Schneider, compagnon à la ville de Virginie Efira, décès/suicide de sa mère, maternité chaotique, alcoolisme...) C’est une descente aux Enfers qui pourrait basculer vers un compliqué mais passionnant thriller psychologique.

    Le scénario prend une autre direction et nous transporte à Stromboli. Les plus beaux plans du film, sponsorisés par son Office du tourisme, donnent l'irrépressible envie d'y passer ses prochaines vacances. C’est là où se tourne le fameux film où jouent Margot et Igor sous l’œil de plus en plus excédé de Mika.
    La production a engagé Sibyl comme médiatrice pour pouvoir gérer les acteurs principaux qui ne s'adressent plus la parole. De conseillère, elle se retrouve même à donner la réplique à Margot puis à diriger une scène d’amour torride sur le pont d’un bateau parce que Mika vient de se jeter à l’eau. Contre toute logique, Sibyl finit même dans les bras d'Igor.

    On n'a guère avancé et on continue à se poser la même question : quel est le sujet de ce film qui n'épargne personne, ni Sibyl qui abandonne certains de ses patients et en vampirise d’autres, ni Margot qui confond réalité et fiction et accumule les caprices, ni Mika qui abandonne le tournage sur un coup de déprime ?
    Alors que veut elle nous dire ? On n'en saura rien. "Sibyl" restera sibyllin.
    Cinephille
    Cinephille

    135 abonnés 627 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 24 mai 2019
    Ménage à trois ménage à quatre psychanalyse hysterie trop de mère pas assez de mère manipulation projection alcoolisme et karaoke. Voilà les ingrédients de ce pudding indigeste totalement dénué d’humour. Qui parait de plus fait d’une compilation de plein de films des années 70. Et est donc très démodé. La seule chose qui nous est épargné c’est Adèle Exarchopoulos nue. Désolée pour ceux qui en rêvaient. Il y a d'ailleurs quelque chose de très gênant à voir Justine Triet filmer Virginie Efira dans tous ses états, y compris dans une longue séquence où elle fait l'amour avec l'acteur qui est son compagnon dans la vie. On a le sentiment que la névrose des protagonistes du film est celle de la réalisatrice. Et qu'au lieu de donner à son héroïne le prénom de la fille de Lacan elle aurait mieux fait de se débarrasser de ses propres névroses.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 30 mai 2019
    Je n'ai rien compris et je n'ai ressenti aucune émotion. La caricature du film pseudo intello pour bobo avec de la psychologie à deux balles. Au secours!
    Maryline L.
    Maryline L.

    5 abonnés 23 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 26 janvier 2022
    Si je devais définir ce film comme un langage, je dirais que c'est du " charabia ". La réalisatrice semble avoir utilisé un bric à brac de situations sans lien entre elles et, peu crédibles, afin de permettre à certains de ses acteurs de nous livrer leurs performances. Virginie E sait faire autre chose que des comédies, elle sait se mettre à poil ( au sens plein du terme ), elle sait avoir un air profond ou triste. Adèle E sait jouer la paumée, elle sait pleurer et se mettre très en colère! Gaspar U peut chanter comme un crooner italien! Des personnages fantômes, tel le mari ou les enfants de l'héroïne, se trouvent là par hasard, comme des éléments extérieurs à l' " histoire ". La deuxième partie du film bascule dans un grand n'importe quoi où l'héroïne, ėcrivaine- psychanalyste ou psychanalyste- écrivaine, à partir d'une relation, dont on ne parvient pas à savoir ce qu'elle est, se transforme en doublure dans un film, puis de metteur en scène! Et là, on touche, vraiment, au grotesque! Outre l'ennui qui nous habite durant la projection, on se demande à quoi se référe la critique, lorsqu'elle parle de profondeur, d'intelligence et d'inconscient!
    velocio
    velocio

    1 164 abonnés 3 025 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 26 mai 2019
    Il y a 6 ans, le premier long métrage de Justin Triet, "La bataille de Solférino", était présenté dans la sélection ACID. Une réalisatrice très prometteuse, un film plein d’énergie et de fraîcheur, à la fois délirant et très maîtrisé, un film amalgamant intelligemment petite histoire et grande histoire. 3 ans plus tard, Son deuxième long métrage, "Victoria", était promu film d'ouverture de la Semaine de la Critique : plus de moyens, moins de fraîcheur, moins de spontanéité, déjà une certaine déception. Avec "Sibyl", cette fois ci dans la compétition officielle, toujours plus de moyens et là, la déception est immense : ce film sur la manipulation à plusieurs niveaux n'arrive pas à décoller et apparait totalement artificiel, tant dans les rapports humains qu'il met en scène que dans les professions qu'il cherche à dépeindre : psychanalyse, édition, cinéma. On sent que ça voudrait être drôle, ce n'est que pathétique. Les meilleurs moments : la chanson "Blue Veins" interprétée par The Raconteurs et "Sharadoba" par Roy Orbison. C'est maigre !
    Elisabeth G.
    Elisabeth G.

    164 abonnés 1 028 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 25 mai 2019
    Un film raté, creux, vain, au scénario dénué de crédibilité et d'humour, hystérique. Il ennuie un peu, agace beaucoup. La prestation de Virginie Effira ne peut pas le sauver.
    Une critique plus détaillée et d'autres sur le-blog-d-elisabeth-g.blogspot.fr
    Caine78
    Caine78

    6 015 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 juin 2019
    J'avais vraiment apprécié « Victoria », le précédent film de Justine Triet, je suis beaucoup plus dubitatif concernant ce nouveau portrait de femme, toujours interprété par l'impeccable Virginie Efira. Pourtant, difficile de parler d'échec, plus de déception. Alors que la bande-annonce laissait entrevoir une comédie dramatique pleine de bons mots et de situations savoureuses, ce n'est pas loin d'être la sinistrose totale. Sur le principe, pourquoi pas, et après tout, ne pas offrir le titre que tout le monde s'attend à voir est plutôt gage de qualité, d'ambition et de personnalité. Mais pas de cette manière. Pourtant, il est vraiment difficile pour moi de pointer un problème précis concernant « Sibyl » : je ne peux pas dire que je me sois ennuyé, le récit tient la route, tout comme le casting (Adèle Exarchopoulos y trouve peut-être son meilleur rôle depuis « La Vie d'Adèle »), la réalisatrice n'ayant pas peur de malmener de façon presque sadique son héroïne, personnage complexe, presque en perdition. Non, c'est juste que ça ne m'a pas vraiment intéressé. Je n'ai pas réellement pris de plaisir à suivre ces mésaventures, certains choix prêtant fortement à discussion (c'est très à la mode, mais Triet se complaît à son tour dans des scènes de sexe (surtout une) interminables et, comme presque toujours, n'apportant strictement rien à l'intrigue, voire la plombant : quel intérêt ?? C'est limite du voyeurisme malsain), ce manque d'humanisme, cette légère impression de tourner à vide devenant gênants. Et si j'ai bien conscience que c'est la structure du récit qui veut ça, le second rôle le plus attachant, interprété par la toujours savoureuse Laure Calamy, est finalement bien peu présent alors que c'était sans doute elle qui en disait le plus sur la belle Virginie. Moyennement convaincu également par les flashbacks, disséminés de manière presque abrupte et moins révélateur qu'on aurait pu l'espérer, la présence de Niels Schneider comme certains dialogues peu convaincants n'aidant pas non plus. Après, il est évident que « Sibyl » a le grand mérite de ne pas laisser indifférent : le cinéma français manque si souvent d'audace que je suis obligé de la saluer ici, ce qui n'empêche pas mon ressenti : je n'ai pas aimé ce titre, n'y retrouvant pas ce qui avait fait trois ans auparavant le succès de « Victoria ». Sans doute était-ce volontaire, encore fallait-il que ce soit réussi.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 25 mai 2019
    Insipide, sans suspens d'un ennui sans fin Le scénario ne décolle pas, à aucun moment je n’ai cru à cette histoire et à ces personnages. c’est juste ennuyeux
    benzinemag.net
    benzinemag.net

    18 abonnés 257 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 24 mai 2019
    Autant j’avais aimé "Victoria", autant ce "Sibyl" m’a laissé complètement froid… malgré la belle prestation de Virginie Efira qui se donne sans compter. Le scénario ne décolle pas, à aucun moment je n’ai cru à cette histoire et à ces personnages.
    Ce film s'annonçait troublant, sulfureux, vénéneux, mais au final, c’est juste ennuyeux et par moment même assez caricatural ou ridicule. Mais comme Justine Triet est très habile dans sa mise scène, elle va rebondir très vite avec cette fois une histoire qui tient la route.
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