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    Lee Marvin

    État civil

    Métier Acteur
    Nationalité
    Américain
    Naissance 19 février 1924 (New York, New York - Etats-Unis)
    Décès 29 août 1987 à l'age de 63 ans (Tucson, Arizona - Etats-Unis)

    Biographie

    Lee Marvin la passe son enfance à chasser les bêtes sauvages dans les Everglades. Il n’est pas très assidu aux études, plus connu pour ses incartades que pour les tableaux d’honneur. Il quitte donc rapidement l'école pour incorporer les marines comme sniper en 1943. Durant la seconde guerre mondiale, il est blessé à Saipan et son nerf sciatique est atteint. Il reste immobilisé pendant plus d’un an. De retour de la guerre, le jeune homme exerce le métier d’apprenti plombier pour un théâtre, jusqu’à ce qu’on lui propose de remplacer un acteur tombé malade pendant les répétitions.

    Marvin fait ses classes à Broadway puis emménage à Hollywood en 1950. Il débute dans des films de guerre, apportant de l’aide aux réalisateurs, en s’improvisant conseiller technique. Son premier film est dans cette veine : La Marine est dans le lac (1951) avec Gary Cooper en tête d'affiche. Sa spécialité : les rôles courts mais marquants. C’est ainsi que l'acteur se distingue en chef de gang opposé à Marlon Brando dans L'Équipée sauvage (1953), ou en marin dans Ouragan sur le Caine (1954) aux côtés d’Humphrey Bogart. Le polar fait de lui l'un de ses emblèmes, notamment avec Règlement de comptes de Fritz Lang (1953). Dans la deuxième moitié des années 50, Marvin apprend le métier à la télévision, en incarnant pour près de 120 épisodes le détective Frank Ballinger, dans la série M Squad.

    Les années 60 et John Ford vont lui permettre d’interpréter des rôles de plus en plus importants au cinéma. Après un Les Comancheros (1961) prometteur, dirigé par Michael Curtiz, le talent de Lee Marvin se révèle lorsqu’il tient tête à John Wayne et à James Stewart dans L'Homme qui tua Liberty Valance (1962), magistralement réalisé par John Ford. L’année suivante, le réalisateur fait de nouveau appel à Marvin pour camper un bagarreur ivrogne dans La Taverne de l'Irlandais, une fois encore avec John Wayne. En 1964, il interprète un tueur professionnel dans le téléfilm A bout portant (1964), réalisé par Don Siegel. Sa prestation est encore une fois remarquée, récompensée par le prix du Meilleur Acteur Étranger à la cérémonie des BAFTA Awards.

    Dans la seconde moitié des années 60, Lee Marvin figure dans des perles et des curiosités. Curiosités quand il pousse la chansonnette dans Cat Ballou (1965) et La Kermesse de l'Ouest (1969) avec Clint Eastwood. Perles avec La Nef des fous (1965) de Stanley Kramer. Le western comique Cat Ballou et le drame La Nef des fous lui valent respectivement un Oscar et une récompense du Meilleur Acteur du National Board of Review. Le comédien fait aussi son retour au film d’action avec Les Professionnels (1966) et Les Douze salopards (1967) de Robert Aldrich, qui lui apporte un Laurel d’or. Puis, le cinéaste John Boorman l’engage pour deux films devenus des classiques. Le premier est Le Point de non retour (1967) qui présente Marvin dans un rôle de criminel vengeur, le second Duel dans le Pacifique (1968), avec Toshirô Mifune, qui oppose un aviateur américain et un marin japonais sur une île déserte du Pacifique pendant la Seconde Guerre mondiale. Le film sera un échec commercial, mais un succès critique.

    Abonné aux rôles de durs, Lee Marvin est pourtant un pacifiste convaincu. Ce qu’il a vu de la guerre lui a suffit à se faire une opinion sur la violence. Pourtant, avec le truand de Carnage (1972), le vagabond bagarreur de L'Empereur du Nord (1973), ou le shérif opposé au Ku Klux Klan de L'Homme du clan (1974), il se réaffirme comme un acteur de films d’action. En 1970, sa prestation de cowboy vieillissant qui voit la fin de l’ouest américain dans Monte Walsh montre l'acteur dans l'un de ses meilleurs rôles. Son dernier personnage marquant est pour Samuel Fuller dans Au-delà de la gloire (1980) : il joue le sergent Possum, à la tête d'une escouade de fusiliers pendant la Seconde Guerre mondiale. La dernière apparition à l’écran de Lee Marvin le place aux côtés de la relève du film d’action "cheap", Chuck Norris, pour The Delta Force (1985).

    En 1998, 11 ans après la disparition de l'acteur, John Boorman (avec l'aide de la dernière femme de l'acteur) réalisera un documentaire lui rendant hommage : Lee Marvin : un portrait.

    Auteur : Corentin Palanchini

    Ses premiers pas à l'écran

    Hong Kong
    Hong Kong
    Date de sortie inconnue
    Dragnet / Badge 714
    Dragnet / Badge 714
    Date de sortie inconnue
    La Marine est dans le lac
    La Marine est dans le lac
    Date de sortie inconnue
    Teresa
    Teresa
    Date de sortie inconnue

    Ses meilleurs films et séries

    Les Douze salopards
    Les Douze salopards
    1967
    L'Homme qui tua Liberty Valance
    L'Homme qui tua Liberty Valance
    1962
    Le Point de non-retour
    Le Point de non-retour
    1967
    Règlement de comptes
    Règlement de comptes
    1953

    Sa carrière en chiffres

    35
    Années de carrière
    4
    Récompenses
    63
    Films
    5
    Séries
    5
    Nominations
    35,2 M
    Entrées ciné

    Genres de prédilection

    Drame : 34 %
    Western : 30 %
    Action : 18 %
    Guerre : 18 %

    Ses stats sur AlloCiné

    0
    Vidéo
    41
    Photos
    6
    News

    A tourné le plus avec

    Jack Palance
    4 films
    Monte Walsh (1970), Les Professionnels (1966), Attaque ! (1956), La Peur au ventre (1955)
    Robert Ryan
    4 films
    The Iceman Cometh (1973), Les Douze salopards (1967), Les Professionnels (1966), Un homme est passé (1954)
    Chasse à mort (1981), Le Point de non-retour (1967), A bout portant (1964)
    Frank Hagney
    3 films
    La Taverne de l'Irlandais (1963), Le Relais de l'or maudit (1952), Duel sans merci (1952)
    Sept hommes à abattre (1956), Les Massacreurs du Kansas (1953), Le Relais de l'or maudit (1952)
    Will Wright
    3 films
    The Missouri Traveler (1958), The Raid (1954), L'Equipée sauvage (1953)
    Robert Aldrich
    Robert Aldrich
    3 films
    L'Empereur du Nord (1973), Les Douze salopards (1967), Attaque ! (1956)
    Les Indésirables (1972), L'Homme qui tua Liberty Valance (1962), Attaque ! (1956)
    L'Homme qui tua Liberty Valance (1962), Règlement de comptes (1953), Le Relais de l'or maudit (1952)
    L'Homme qui tua Liberty Valance (1962), The Rack (1956), La Peau d'un autre (1955)
    L'Homme qui tua Liberty Valance (1962), Les Piliers du ciel (1956), Règlement de comptes (1953)
    Commentaires
    • mistermajestik
      il aurait fait un bon Quint aussi dans les dents de la mer s il n avait pas refusé le role.
    • MGM-ranger
      Superbe interprétation dans l'homme qui tua Liberty Vallance.
    • PeterFlix
      Je ne peux rien déclarer car fan absolu depuis toujours !
    • kevsly
      A l'occasion de son anniversaire, je laisse un commentaire: Figure emblématique de sa génération, plusieurs classiques sont présents dans sa filmographie. Un bon!
    • mistermajestik
      super légende du cinéma americain avec sa presence physique et sa voix rocailleuse,il eclipsait deja brando dans l equipée sauvage puis à su tenir tete à john wayne dans les comancheros et liberty valance sans oublier les douzes salopards son role le plus impressionnant.aucune star de nos jours ne lui arrive à la cheville
    • Wilfrid Bisson
      Superbe hommage de la part de Van Hamme en la personne de Benjamin Carrington dans XIII.
    • chrischambers86
      Un grand acteur ! Son imposante stature, son visage de marbre, l'imposent très vite au cinè dans les rôles de mauvais garçons (il est fabuleux dans Violent Saturday) ou de tueurs professionnels (le mythique Liberty Valence, c'est lui), aussi bien dans des polars sombres comme le superbe The Killers de Don Siegel que dans des films d'action ensoleillès tel que Canicule de Boisset... il remporte un Oscar contestable dans le dèplorable Cat Ballou ou il cabotine à fond les ballons mais Boorman lui donne un rôle en or dans Pointblank, Marvin y campe un truand meurtri et affronte seul une puissante organisation du crime, dans une course vengeresse sans que le temps et l'espace aient prise sur lui. Le tout filmè dans un Los Angeles sec et dènuè de romantisme. Dans Duel dans le Pacifique, il cabotine ègalement mais il se ressaisit vite avec le trop mèconnu et magnifique Pocket Money de Rosenberg, sans oublier le mythique film d'Aldrich Les douze salopards... [img]http://img.over-blog.com/600x3...[/img]
    • AMCHI
      Une sacrée gueule du cinéma. A voir aussi Duel dans le Pacifique pour son face à face avec Toshiro Mifune
    • Iphi G
      Certainement l'un des plus grands de tout les temps et assurément l'un de mes "dur à cuire" préféré. Il jouait d'une manière souverainement habité et captivante. Époustouflant dans le rôle de Liberty Valence, à mourir de rire dans "Cat Ballou" et inoubliable dans les 12 salopards.
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