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    Sons of Anarchy
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    Psydered
    Psydered

    45 abonnés 186 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 30 juillet 2015
    Sons of Anarchy c'est quoi ? C'est simplement le meilleur show télévisé jamais créer. De la première minutes à la dernière seconde cette série nous entraine dans un tourbillon de noirceur absolue. De saisons en saisons l'intensité monte d'un cran, l'escalade de la violence monte aussi de beaucoup pour tout éclater lors de la saison finale. On s'attache aux héros, on les déteste, on s'y rattache puis on les haie a nouveaux, mais c'est ça la beauté de Sons of Anarchy. Puis je n'en reviens toujours pas de l'univers qu'à su créer Kurt Sutter, franchement bravo à lui. La façon dont tout se finie est quand on y repense la meilleure façon de s'arrêter, la meilleure façon de terminer la meilleure série de tous les temps. Bien sur inutile de rajouter que la bande son est extraordinaire et que le générique nous donne des frissons tellement tout est parfait. Donc je n'ai qu'une seule phrase à dire : Sons of Anarchy est le meilleur divertissement que j'ai pu voir depuis que je suis cinéphile.
    L?c!s_H00d
    L?c!s_H00d

    161 abonnés 391 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 25 août 2015
    "Sons of Anarchy" c'est une série grandiose. Une série prenante et fascinante où l'intensité de l'histoire s'accentue au fil des saisons. Kurt Sutter a créé l'une des meilleures séries de tous les temps. C'est addictif et envoutant. Le scénario, certes exprime quelques faiblesses lors de certains épisodes mais les retournements de situations sont omniprésents et les personnages sont des plus fascinants. Jax Teller, héros principal, est brillamment interprété par Charlie Hunnam ("Pacific Rim") qui nous offre sa meilleure prestation dans sa carrière. Tout prend part autour de ce personnage. Le reste du casting est quant à lui splendide : Ron Perlman, Katey Sagal, Kim Coates, Tommy Flanagan, Dayton Callie, Theo Rossi, Mark Boone Jr, Maggie Siff et Ryan Hurst. Cette famille de motards est cependant accompagnée de "special guest-stars" assez étonnants : spoiler: Marilyn Manson, Danny Tejo ou encore Stephen King
    . Chaque acteur campe un rôle très bien défini et magnifiquement bien écrit. Tous sont répartis et bien mis en valeur au fil des épisodes, ce qui provoque par la suite un attachement profond envers eux. Les répliques sont quasiment toutes cultes, les paysages aussi, de même pour de nombreuses et évidentes séquences. La mise en scène du créateur est réaliste et sa création nous manquera après l'avoir finit. Tout se développe avec justesse durant ces saisons et est bercé par une réalisation sublime. Le générique est tout d'abord d'une qualité rare et m'émerveille à chaque revisionnage. Ensuite les plans séquences, nombreux et efficaces, sont très recherchés et travaillés. La caméra filme le tout en rendant l'action intense, nerveuse et éprouvante. Certaines scènes m'ont notamment bouleversé par leur efficacité au niveau du sort de certains protagonistes. Chaque saison apporte son lot de péripéties et aborde des thèmes tel la loi du clan ou encore l'importance de la famille avec brio. Chaque symbolique ; chaque scène éprouvante, triste ou même drôle ; chaque moment que l'on passe avec cette bande restera dans notre esprit. Cette bande, cette famille qui prône le rêve américain qui nous manquera à la fin. Les guerres internes et externes sont quant à elles bien retranscrites à l'écran et la violence y est dominante. Certes gratuite par quelques aspects, elle reste néanmoins réaliste et non outrancière comme je le pensais avant d'avoir commencé. La tension dramatique qui est développée se révèle lourde et pesante, et l'on peine à choisir nos héros. Trahisons, meurtres et mensonges les bouleversent comme nous, spectateur de ce show télévisé. Une tension dramatique accompagnée d'une bande sonore judicieuse des plus rock'n'roll qui va à merveille. Personnellement j'écoute en boucle certains morceaux tel "John the Revelator", "Girl From the North Country" ou encore "David" de Noah Gundersen.
    "Sons of Anarchy" c'est au final une série qu'on regarde sans voir le temps passer ; sans se soucier de nos soucis dans la vie. "Sons of Anarchy" c'est une série originale, jubilatoire, incontournable, qui fait du bien en nous offrant un certain sentiment de liberté et donc l'une de mes préférées.
    Eefreet
    Eefreet

    3 abonnés 25 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    2,0
    Publiée le 2 janvier 2019
    Bon bon bon... J'avais déjà commencé à regarder il y a quelques années, j'avais stop durant la saison 3 par manque de temps. Là je me dis 'go go intégrale', et me voilà reparti depuis le début.
    Les deux premières saisons sont magnifiques, les personnages ont leur personnalité, l'esprit Samcro est violent mais cohérent.
    Puis vient la saison 3, certains personnages (pourtant principaux en ce qui concerne l'esprit du MC) commencent à s'effacer, et l'histoire avec les Irlandais... bon, finalement, ça n'était pas un manque de temps, mais une baisse d'intérêt.
    Pas grave, on continue... Pour faire simple, je viens de commencer la saison 7 (je suis têtu, je vais au bout du truc), mais tout ce que je vois c'est un ramassi de personnages incohérents avec eux même (le concept d'avoir une personnalité, une manière de penser et de s'y tenir est un concept inexistant dans SoA), avec un QI de bulot cuit ("on ne peut pas tromper mille fois une personne..." ah ben si, dans SoA y'en a deux/trois qui passent leur temps à mentir ouvertement, se faire flag, mais c'est pas grave, on leur fait confiance deux épisodes plus loin..), ou même d'être d'un lunatisme affligeant (le trios Gemma / Tara / Wendy: un coup je t'aime, un coup je te hais... incompréhensible et fatiguant). S'ajoute une violence gratuite (je suis pas spécialement petite nature, il me faut ma dose mensuelle de films d'horreur, mais quand je vois pas l'utilité de certaines scènes...) et pour finir des incohérences temporelles (les gars passent 9 jours sans se voir, ils agissent comme si ça faisait 9 mois... historique des évènements inclus!)... J'ai beau chercher, ben non, en fait je comprends pas comment on a pu me vendre cette série comme The Must.
    Au vu des deux premières saisons, j'ai juste envie de dire qu'il y a eu un énorme potentiel de gâché.
    Dommage.
    Maillard L
    Maillard L

    3 abonnés 36 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    0,5
    Publiée le 1 février 2021
    Par où commencer...

    Tout est totalement absurde... je ne m'attendais pas à autant de clichés aux limites du pathétique (je suis moi-même biker)... La surabondance de violence sans aucune raison est totalement grotesque, les meurtres à gogo et fusillades dans tous les sens sont totalement irréalistes et impossibles dans le monde réel sans faire débarquer les SEALS ou les SWATS. En dehors de Star wars j'ignore où on arrive à tirer aussi mal. Ca a déjà été dit plus souvent mais les mecs qui se prennent des bombes, des centaines de balles, ont des accidents de moto en T shirt mais n’ont que quelques griffures c'est totalement absurde... Grotesque aussi les femmes qui gravitent autour de ce groupe de perdant, elles sont soumises et ridicules. Dans cette série j'ai juste l'impression de voir un gang de cas sociaux frustrés et ignares, incapables de comprendre qu'ils n'ont rien compris à la Liberté et qui se croient dans un jeu vidéo.

    Quant à notre pseudo héro.... Il est minable au possible. spoiler: A plusieurs reprises il pourrait reprendre plus que facilement sa vie en mains mais il est tellement minable et lâche qu'il préfère se suicider pour des raisons stupides que de s'occuper de ses enfants dont en fait il n'a rien à faire.
    .

    Clairement j'ai vu toute la série mais j'ai un goût amer, ce côté violence normale, la bêtise permanente des réflexions ou l'incapacité à réfléchir logiquement de ce groupe est juste malsain. Une plongée dans l'absurde, la violence et le meurtre sans aucune légitimité, le tout dans un monde tout aussi irréaliste avec un gang de perdants...Parce qu'à bien y regarder cette bande de bras cassés frustrés qui ne sont mêmes pas capables d'assumer de changer un seule virgule à leurs vies de psychotiques pour un enfant ne fait que perdre. Incompétences et mauvaises décisions en permanence. En quoi tant de gens admirent de tels losers. En plus leur MC est tout sauf la Liberté... les règles y sont totalement délirantes et contraire à l'esprit Biker de fraternité et de Liberté.

    Pour le jeu d'acteur, c'est pareil, le mot grotesque revient sans arrêt.. on dirait des hystériques bipolaire, le moindre petit pet de mouche les faits devenir ultraviolents. Les doublages sont ridicules avec des voix forcées. Les attitudes sont forcées. Les mecs se boxent à mains nues pour le plaisir dans leurs soirées de drogués alcoolos.. mais qui fait ça dans la vraie vie.....

    Je ne regrette pas d'avoir regardé car je sais ce qu'est une mauvaise série maintenant. Mais je cherche encore pourquoi elle est adulée. Hormis l'effet jeux vidéo façon GTAV pour les ados qui n'ont pas encore compris qu'un vrai Homme n'est ni violent, ni idiot, ni un loser qui passe sa vie dans des embrouilles de cas sociaux incapables de s'insérer dans le vrai monde mais s'occupe de ses enfants et fait tout pour eux, respectent les femmes et veut transmettre un esprit de Liberté... Bah je ne vois pas...
    Inglorious_Ben
    Inglorious_Ben

    44 abonnés 1 409 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    3,5
    Publiée le 17 juillet 2016
    Sons of Anarchy, c'est une immersion au coeur d'un club de bikers trafiquants d'armes, proxénètes, et accessoirement criminels et tueurs... 7 saisons au rythme inégal, avec des personnages à la fois attachants et énervants, retournant leur veste et trahissant leurs frères à tout va! L'ensemble reste très prenant malgré les longueurs, avec ses rebondissements surprenants! Passée la première saison, qui correspond à une mise en bouche parfois longue et laborieuse, les 3-4 saisons suivantes vous prennent aux tripes et donnent envie d'avancer. La fin de la série tourne souvent en rond, donnant droit à une escalade de violence qui atteindra son apogée dans les derniers épisodes.
    HamsterPsycho
    HamsterPsycho

    88 abonnés 1 180 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    4,0
    Publiée le 30 mai 2017
    Une très bonne série sur un thème peu exploité voire pas du tout, celui des gangs de bikers aux USA. Le phénomène des gangs est loin d'être anecdotique aux USA et le fait de placer l'action dans un bled paumé donne aussi une épaisseur et une ambiance particulière. C'est violent, et certains s'interrogent sur les intentions des auteurs de la série. Je ne crois pas pour ma part à de la complaisance déplacée car toutes les psychologies sont dépeintes. Ceux qui subissent, ceux qui effectivement aiment la violence, ceux suivent mais ont des états d'âme. Rien n'est absolument blanc ou noir. Quant aux différentes saisons, on pourrait craindre que le titre s'essouffle et ait du mal à se renouveler. Pourtant, la notion très présente d'engrenage et que toute action entraîne une réaction permet de maintenir l'attention et l'intérêt. Tous les personnages prennent de l'ampleur. Le fait qu'il y en ait beaucoup et que chacun soit bien à sa place contribue également à donner du réalisme à l'ensemble. Si une nouvelle sur le thème voit le jour dans le futur, elle aura fort à faire pour se distinguer en faisant tout aussi bien.
    Lou Philou LE Roux
    Lou Philou LE Roux

    1 abonné 1 critique Suivre son activité

    Critique de la série
    1,0
    Publiée le 29 mai 2020
    Cette série montre l'un des aspects les plus mauvais des Etats-Unis. Tous les personnages sont des pervers narcissiques mégalomanes psychopathes pourris jusqu'à la moelle. Les chapitres de motards, et surtout celui des Sons of Anarchy, ne sont pas du tout crédibles avec leurs problèmes de famille ou personnels. J'ai vécu la vie de motard solitaire pendant 5 ans durant lesquels j'ai traversé toute l'Amérique du nord et je peux affirmer sans me tromper que le seul endroit où les chapitres de motards eurent une telle influence mortelle est le Canada dans les années 1990 et leur chef Boucher est toujours en prison. Quant à l'anarchie, je la cherche encore, à part dans la citation de Rosa Luxembourg que Teller fils a lu par hasard un jour graffée sur un mur de tunnel!
    Empereur Palpoutine
    Empereur Palpoutine

    78 abonnés 194 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 26 mai 2016
    Sons of Anarchy est l'équivalent de Breaking Bad au trafic d'armes.
    SOA est doté d'une narration qui monte en puissance jusqu'à une saison 7 explosive, qui flingue dans tous les sens du terme. A travers SOA, Kurt Sutter explore les bas fonds de l'Amérique profonde, celle qui voterait pour un Trump président.
    Traffic d'armes, prositution, porno à l'Américaine, ultraviolence, drogues, sexe à gogo, tout y passe.
    SOA possède une photographie monstrueusement belle, et des décors sublimes, SOA a également une bande sonore originale, très riche et multiculturelle. Celle ci mélange à la fois du Southern rock qui apporte une ambiance western, de belles balades, gangsta rap, du bon gros metal pour les scènes d'action, et musique mexicaine traditionnelle.
    On s'attache aux personnages, bien qu'ils soient tous pourris, et l'on finit par les regretter, lorsqu'ils disparraissent, souvent de façon non naturelle. Cette bande de brutors qui bute à tout va est "attachiante", et prouve que l'amour existe même chez les gangsters. Le casting est immense, de Ron Perlman qui porte le début de la série à lui seul sur ses épaules, SOA a invité sur son plateau une splendide Ally Walker, Mitch Pileggi, Danny Trejo, Jimmy Smits, Marilyn Manson, ou encore Robert Patrick et annabeth gish et Ashley Tisdale.
    SOA, c'est aussi parfois une copie conforme du Parrain légendaire de Coppola, qui a été développé à l'extrême par son géniteur.
    Toutefois, chaque chef d'oeuvre a ses défauts. Si la saison 7 est d'une vitesse extrême par rapport aux autres, elle semble être la moins bien écrite. Je ne compte plus les "i'll handle that", "Jesus Christ", ou encore "I appreciate that", qui apportent une certaine lourdeur aux dialogues. Certaines situations parraissent parfois irréalistes.
    Malgré tout, SOA m'a fait explosé de rire, m'a fait pleuré, vibré au son d'un bon Buffalo White, et enfin, m'a fait laché plus d'un "what the fuck".
    En définitive, Sons of Anarchy est une série immense, qui est entrée immédiatement dans mon top dix.
    weezlesanguinaire
    weezlesanguinaire

    53 abonnés 455 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 11 juin 2018
    Les gens qui ont mis des notes en dessous de la note maximale ont vraiment des goûts de chiotte. J'en ai vu des séries et ben je peux facilement dire que c'est ma série préférée. Scénario au top, acteurs tous parfait même les seconds rôles, bande originale en parfait adéquation avec l œuvre. Bref je vais pas épiloguer deux heures pour moi y aura eut un avant et un après sons of anarchy, difficile de regarder d autres série après tant celle ci m'a profondément marquer...
    anonyme
    Un visiteur
    Critique de la série
    1,0
    Publiée le 25 août 2018
    J'ai commencé à regarder la série depuis quelque jours. Ça faisait un moment que je voulais la voir pour me plonger dans l'univers des bikers.
    J'ai fini la première saison et je suis au milieu de la deuxième,et mon premier sentiment c'est que c'est mauvais.Le scénario est très intéressant .Une bande de bikers qui protège une ville contre les dealers et les magouilles immobilières etc...Vraiment j’étais enthousiasme a l'idée de voir cette série,mais désillusion totale. Je le répète le scénario est pleine de bonnes intentions mais la réalisation est médiocre,on croirait du travail bâcler,les personnages n'ont aucunes crédibilités,j'ai envie de rire quand ils s’énervent,leurs jeu d'acteurs est aussi impressionnant que nos amis amateurs du Groland.Les cascades et les fusillades sont digne des plus mauvais épisodes de l’agence tout risque,les intrigues n'intrigue personne la rivalité entre gang n'a d’égal qu'une dispute entre Helene et les garcons.Serieusement qui va croire que des gangs règle une tentative de meurtre par un coup de fil et une remise sur la prochaine livraison d'armes ,non honnêtement c'est pas serieux.Par contre j'attendais une bonne bande son bien rock et là aussi rien...
    Je vais essayé de terminer la saison 2,mais j'ai vraiment l’impression de voir salut les musclés qui font de la moto
    Nicothrash
    Nicothrash

    281 abonnés 2 875 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    4,0
    Publiée le 27 mai 2020
    Sept saisons de bonheur dans un milieu très particulier et finalement assez peu porté à l'écran, à savoir les gangs de motards. Sur un casting très costaud, on suit les tribulations de ces hors la loi sur deux roues dans une série très riche en rebondissements. Pour une fois, quasiment toutes les saisons se valent malgré un ou deux petits coups de mou de ci de là, quand on commence il est bien difficile d'arrêter et pourtant la plupart des protagonistes ne sont forcément attachants, notamment au début mais l'efficacité est là et l'intrigue est sans cesse relancée avec pléthore de moments de tension qui mettent nos nerfs à rude épreuve. Mieux vaut également éviter de s'attacher trop à certains personnages au passage ... On les déteste, on les aime, on les déteste à nouveau et quelques beaux moments d'émotion nous attendent. La mise en scène est très efficace, entre intrigues, fusillades et courses poursuite, on n'a pas le temps de s'ennuyer même si la cohérence est parfois mise de côté, la réalisation quant à elle est assez inégale mais amplement suffisante. Une série qui se dévore et qui marque durablement avec également une certaine morale finalement ... Un must.
    PowerKing - Les Chroniques du Cinéphile
    PowerKing - Les Chroniques du Cinéphile

    309 abonnés 1 372 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 21 juillet 2018
    Complots, jeux d'alliance, trahisons, violence, famille... quelques mots qui définissent au plus juste SAMCRO, un club de motards hors du commun. Mais ces enfants de l'anarchie, criminels, businessmen, qu'importe le statut qu'on leur attribue, sont régis par la plus élémentaire démocratie. Seul un vote unanime peut valider une décision. C'est ce qui fait leur force autant que leur faiblesse, ces mecs tout en cuir, tatoués et armés jusqu'aux dents. Pourtant, qu'est ce qu'on s'y attache! Là est l'une des grandes forces de cette série ô combien magistrale. Difficile de se bâtir une quelconque opinion avant de l'avoir visionner jusqu'à la dernière seconde, ce point final, symbolique de la grande faucheuse. La mort au fil des épisodes, plus virulente à chaque saison, évince définitivement ce programme d'un public trop sensible. Non, pas de place pour la sensiblerie, ou plutôt si, celle qui finira inévitablement en bain de sang. Toutes ces vies arrachées par le pouvoir négociateur d'une seule balle. La vie et la mort d'un club indissociable, unit par un amour fraternel que même le plus inextricable bourbier ne saurait disloquer. En effet, ces bikers se sont cultivés un don pour attirer les embrouilles. Un monde battit autour de contentieux sous contrôle, toujours en étroite relation avec la police locale. Car l'origine de cette confrérie repose avant tout sur un équilibre, des valeurs humaines, entachées par l’appât du gain. Cercle vicieux des armes qui appellent l'argent, et de l'argent qui appelle le sang. Une utopie morbide dans un monde de fous. Dans un monde parallèle, les Sons seraient finalement des citoyens ordinaires dans une communauté qui leur ressemble. Un héritage chaotique pour la génération à venir. Pour les petits soins des fans, les scénaristes vont de trouvaille en trouvaille, allant parfois jusqu'à briser les codes ou décevoir volontairement pour que l’intensité s'étiole crescendo. Difficile de ne pas parler de la BO lorsqu'on évoque l’intensité. Du blues rock sur fond de grands espaces américains, sans oublier les runs on the road, les courses poursuites et les fusillades. On laisse évidemment la part belle à la photographie et à l'écriture, irréprochables de bout en bout. Mais finalement, que seraient toutes ces interactions sans la prestance d'un jeu d'acteur magistrale?! Alors un grand merci à Charlie Hunnam, Katey Sagal, Ron Perlman, Kim Coates, Dayton Callie et Tommy Flanagan pour ces sept saisons inoubliables, addictives, où les ascenseurs émotionnels nous font passer des rires aux larmes sans transition. Incontournable. 5/5
    Nicolas V
    Nicolas V

    62 abonnés 1 283 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    3,0
    Publiée le 13 août 2016
    Sons of anarchy est dès la première saison une petite claque. Les personnages sont bien écrits ( la fraternité est bien ressentie ), certains sont attachants, d'autres charismatiques et les intrigues sont prenantes.
    On retrouve le style du créateur de la série the shield ; peu de temps morts, intrigues multiples mais surtout : des personnages et des sentiments.
    La violence est la B.O blues rock sont la cerise sur le gâteau.
    Ainsi, pendant trois saisons , les gangs de motards , les irlandais, les niners etc nous en font voir de toutes les couleurs et l'intrigue tient en haleine. Traffic d'armes, drogue, guerres de gang, problèmes familiaux, intrigues shakespearienne, les histoires sont diverses.
    Mais au fils des saisons, le rythme n'arrive plus a tenir , les intrigues sont trop nombreuses, l'action s’enchaîne sans laisser la place à l'émotion. Comme des série comme true blood , personne ici n'a compris que dans les premières saisons ; un gentil qui meurt , on va le pleurer pendant plusieurs épisodes. Mais dans les dernieres saisons, cela occupera les esprit pendant une scène et encore !
    Plus le temps pour le suspense, que de l'action répétitive, sans oublier les éternelles remises en questions et regret du héros, pleurant à chaques fois les conséquences de ses actes sans pour autant changer.

    Ce qui est vraiment dommage car certaines scènes sont extrêmement puissantes et originales comme la scène de Tigg et sa fille ou de Jaxx et son beau père.

    En résumé, la série est de grande qualité les 4 premières saisons. Le reste n'est pas indispensable, sombrant dans des scénari prévisibles et répétitifs avec des personnages ayant deja tout donné.
    Kilian Dayer
    Kilian Dayer

    94 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    4,0
    Publiée le 5 août 2016
    Sept ans aux côtés d’une bande de motards criminels, sept ans de tension, sept ans d’effusion de sang, une certaine forme d’héritage de The Shield chez FX par Kurt Sutter, showrunner ayant officié à la fois comme producteur et scénariste sur le légendaire show de Shawn Ryan. Les Sons of Anarchy, un drama souvent brutal, toujours vif, parfois poussif mais toujours satisfaisant, au moins. Au fil des saisons, au fil des disparitions, des retournements, des trahisons, le club est au centre des débats, l’astre autour duquel tourne tout l’univers de la série, qu’il s’agisse des membres à proprement parler, de leurs familles, des forces de l’ordre ou encore des concurrents en affaires. Un point fixe auquel s’attache fermement Sutter, un repère immuable alors que les personnages vont et viennent, changent. Une série, donc, qui se construit sur l’idée même qu’un beau jour le club, Samrco, Redwood Original, Sons of Anarchy, appelons-le comme on veut, puisse changer, puisse se métamorphoser. C’est dans une certaine forme de camaraderie crapuleuse, de solidarité dans le crime, que se déroule toute la litanie des évènements auxquels nous assisterons.

    Un seul homme, bien sûr, se tiendra au centre de l’arène du début à la fin. Mais cela n’est qu’assez peu important en regard à cet esprit d’équipe, justement, une formule que Sutter maîtrise parfaitement et qui permettra, bien souvent, à la série de sortir du lot. La formule The Shield est appliquée à la lettre, entre tension récurrente, violence imposante et franche camaraderie. Sutter ne réinvente en rien les travaux de ses prédécesseurs sur ce type de support, celui-ci n’ayant eu, en somme, que la bonne idée de transposer un concept d’écriture vers l’univers particulier des gangs de motards de l’ouest américain. C’est, dès la première saison, un succès commercial, les looks, les personnages balourds, charismatiques, drôles aidant, et le tout devient vite un véritable phénomène télévisuel. Tant mieux, oui, mais n’oublions pas aussi d’y voir ses faiblesses.

    La série, en effet, s’avèrera en définitive bien trop poussive, à bien des égards, dans la tentative des scénaristes de toujours vouloir pousser le bouchon plus loin encore. On ne se repose jamais sur ses lauriers, ici, propulsant à tour de rôle les personnages dans la tourmente. On ne se gêne pas pour sans arrêt redistribuer les cartes, refaire le monde. Finalement, seuls les liens familiaux sont immuables, outre le club bien sûr. On sait pertinemment, dès le départ, qu’importe le nombre de saisons, tout finira par un drame familial. Alors on remplit, on remplit encore tous les blancs, histoire de prolonger l’aventure à l’envie, du moins jusqu’à ce que le chaîne mette un terme au contrat. On sentira donc souvent cet élan de gratuité, dans des scènes d’action destinées à faire frémir un public impatient, dans ces scènes de sexe plus ou moins explicites, dont aucune ne sert à l’avancée de l’histoire. Les Sons of Anarchy, quand bien même cela soit plaisant, c’est souvent du prétexte à l’état brut. Mais quoiqu’il en soit, tout fonctionne comme sur des roulettes, des comédiens, excellents, assurant pleinement le coup.

    Oui, outre Charlie Hunnam, on aura apprécié l’ordure qu’incarne Ron Perlman, on aura adoré côtoyer ses bons vieux Chibs, Bobby, Juice, Unser et j’en passe. En effet, la galerie de personnage des Sons of Anarchy contribue sans le moindre doute au succès de la série. Bref, voici un drama dans l’air du temps, à la mode comme on dirait, une série aisément abordable, parfois surprenante, parfois spectaculaire qui vaut incontestablement le détour, et ce, même si la série tire un peu en longueur. On va dire que les Sons of Anarchy sont vivement conseillés aux amateurs de séries musclées. Restons-en là. 15.3/20
    NewBoorn
    NewBoorn

    53 abonnés 576 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    4,0
    Publiée le 5 mars 2015
    7 longues saisons bouclées, et nous voilà devant le fait accompli. Il n'est pas difficile de parler de Sons of Anarchy, il est même très facile d'en faire des paragraphes, mais concentrons nous sur l'essentiel. Je ne considère pas cette série comme un chef d'oeuvre, loin de là, mais plus comme un série "culte". Un show à personnages cultes, à phrases cultes, à scènes cultes, à paysages cultes, et j'en passe, qui parfois déborde un peu trop pour affaiblir la crédibilité et le réalisme du tout. Néanmoins, vous passerez toujours un moment de pur divertissement, vous serez sous tension, vous pleurerez, vous serez révoltés, vous serez lésés... Tous les sentiments y passent. Vous vous accrocherez à cette bande de dingues car cela sera plus fort que vous. Vous changerez votre fond d'écran pour eux, vous achèterez des posters, des produits dérivés car vous avez proclamés que Sons of Anarchy, c'est quand même diablement fun ! Vous vous souviendrez probablement de quelques finals de saison, car ils sont pour la plupart très efficaces et surtout inattendus. Bienvenue donc dans le monde de Jax, l'héritier malin, nerveux, toujours en quête du meilleur pour son entourage et pour son club, et ce au détriment du reste, de Gemma l'aimante mais dangereuse mère, de Tig le pervers dérangé, de Chibs le loyal et dévoué irlandais, de Juice l'incompris, de Happy la brute sentimentale... Inévitablement, elle vous manquera cette série.
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